Archive pour 2014
Hôtel à insectes vu par Botanic
Toujours dans la démarche de favoriser le jardin au Naturel, Botanic a lancé en interne dans ses différents magasins un concours du plus bel hôtel à insectes.
Ce concours est bien sur fédérateur pour les équipes Botanic et permet également de diffuser des idées pour un plus large public sur la thématique du jardin naturel.
La créativité et la récupération de matériaux ont été à l’honneur pour des réalisations aussi surprenantes qu’intéressantes !
Réalisation du Botanic de Macon.
Cette initiative a permis à chaque magasin de communiquer d’une manière ludique sur le jardinage naturel en exposant leur hôtel à insectes et trois d’entre eux ont été récompensés pour leurs réalisations.
Vous pouvez retrouver les autres hôtels à insectes ici
Petit jeu
Magazine Botanic
J’ai 3 magnifiques magazines à vous faire gagner !
Vous pouvez accéder à la version numérique ici. Mais si comme moi, vous êtes accro au papier ….je peux vous en faire gagner 1 exemplaire !
Pour participer, laisser moi un commentaire avec la réponse à la question suivante : qu’a fait Grand Chef ?
Petit Jeu : qu’a fait Grand Chef ?
Avant
Après
Alors, vous avez trouvé ?
Laissez moi un commentaire. Les 3 premiers commentaires recevront le magazine chez eux !
Sinon, un petit indice : ce qu’à fait Grand Chef a un rapport avec le magazine !
Bon jeu et bon WE
Avancement dans Tutti-Fruti
Avril
Début avril, j’avais démarré le nettoyage de Tutti-Fruti, mon potager au milieu des fleurs.
Bon, j’avoue, je n’avais désherbé qu’une partie du massif. Devant les tuteurs à tomates, j’ai installé les oignons et les échalotes, mais je n’ai fait que la moitié de la longueur.
A l’arrière du massif, j’ai fait un coup de nettoyage, enlevé un peu d’aster qui s’était franchement étalé et j’ai installé la tour à pommes de terre.
Et depuis, le mauvais temps ne m’avait pas aidé à avancer !
Mai avant nettoyage
Le temps étant changeant et en tous cas propice aux plantes, le massif s’est couvert de myosotis ce qui lui donne un petit air sauvage (et aussi de mauvaises herbes). La bourrache s’est également bien installée attirant, comme un aimant, bourdons et abeilles !
J’avoue : je ne suis pas en avance !
Mai après nettoyage
Bon, les Saints de Glace sont passés, il est temps de penser à la mise en place des tomates, courgettes …. Mais avant, il faut nettoyer le massif. Les derniers jours ont été chauds et secs, mais avant nous avons eu beaucoup d’eau. J’avoue que je comptais un peu sur toute cette eau pour me faciliter la tache du bêchage !
J’ai donc attaqué samedi après-midi. Première étape, j’arrache le myosotis qui couvre le massif. En dessous, la terre est encore humide : en fait, les myosotis ont évité le dessèchement de la terre. Un vrai bonheur et surtout une leçon à retenir : ne pas désherber trop tôt les myosotis qui s’arrachent tous seuls et protègent la terre.
Bon, j’ai quand passé 3h samedi plus 2 dimanche matin. Mais la chaleur était tellement forte (surtout après le froid des jours précédents) que j’ai fait des pauses fraiches et hydratantes régulièrement.
Voilà le massif est presque parfait. Il ne reste plus qu’à mettre en place !
Dans la serre
Et oui, dans la serre, les tomates cerises attendent d’être plantées. Cette année, ce sera 2 variétés sans nom, une rouge classique et une jaune en forme de poire dont j’ai récupéré des graines sur la production de l’année dernière.
Comme chaque année, j’installerai au moins 2 plants de tomates dans la serre.
Les courgettes sont elles aussi prêtes pour s’installer au jardin.
Et les salades se portent mieux en godet qu’au potager : ca fait 3 fois que je mets en place les plants de salades et que les limaces me boulottent tout. C’est rageant ! Je vais quand même re-tenter …..
Cette année, il manque dans la serre les oeillets d’inde. Je pensais qu’il me restait des graines, mais non ! Tant pis, j’irai cherché quelques plants pour mettre dans Tutti-fruti.
Kit d’analyse de sol
Je voulais aussi avancer sur le nettoyage du potager afin de récolter de la terre pour réaliser le test du kit d’analyse que Botanic m’a envoyé. Je vous avais présenté le kit ici lors de notre visite chez Botanic.
Ca fait 2 semaines que le kit est posé sur mon bureau, mais le temps (surtout le mauvais) a décidé que je devrais patienter…
6 ou 7 pelletées profondes (20 à 25cm) mélangées dans un grand seau pour en récupérer 500g pour le test.
Puis, on dépose la poche de terre dans l’enveloppe en compagnie de la fiche de renseignement. Il n’y a plus qu’à poster et attendre !
Mais bon, le temps étant toujours aux averses, je n’ai pas encore réussi ni à ramasser ma terre pour l’analyse, ni à installer le moindre légume sur la semaine !
Espérons que le WE soit un peu plus clément !
Tracteur-Tondeuse Mc Cullogh M105-85F
Pour ceux qui nous suivent sur FB, vous avez pu voir que Grand-Chef avait eu un nouveau jouet. Pour les autres, c’est donc un scoop : un nouveau tracteur-tondeuse est arrivé !
Fin de vie
Notre ancien tracteur-tondeuse nous a abandonné après presque 30 ans de service. Pas 30 ans chez nous …
En fait, c’était un cadeau d’un ami, qui investissait dans un nouveau modèle et ne pouvait se résoudre à s’en débarrasser car il tournait toujours. C’est comme ça que le tracteur est arrivé à la maison en 2000 et nous a bien rendu service depuis.
C’était un tracteur de la marque Bernard avec 4 roues directrices et une coupe de 120cm.
Mais depuis quelques années, la coupe n’en pouvait plus : le châssis de la coupe était rongé par la rouille et avait été consolidé par Grand Chef. Vu l’age du tracteur, nous n’arrivions pas à trouver des lames pour remplacer celles d’origine, donc Grand Chef les affutait régulièrement, mais le résultat était de moins en moins bon !
Et finalement, c’est la direction qui a lâché. Cela faisait beaucoup de frais …nous avons donc envisagé son changement !
Pour information, nous avons rendu le tracteur à notre ami, qui a réussi à refaire la direction et qui s’en sert donc uniquement comme tracteur !
Choisir un remplaçant
Internet
Pour trouver un remplaçant, Grand Chef fait d’abord quelques recherches sur internet. Quelques critères sont importants pour nous :
– rayon de braquage : il doit être le plus petit possible afin de permettre de faire le tour des arbres
– mulching ou ramassage : l’ancien tracteur n’avait pas de bac, nous avons donc pris l’habitude de laisser en place les déchets de tonte. Le gazon s’en porte bien alors nous partons sur une version mulching
– largeur de coupe : 80cm mini. L’ancien tracteur avec une largeur de coupe de 120cm, idéal pour les grands jardins. Mais comme il y a a de plus en plus de massifs et donc de moins en moins gazon, nous pouvons diminuer la largeur de coupe. Nous n’avons pas voulu descendre à 60cm, car cette largeur nous parait vraiment petite, mais du coup, cela exclut tous les petits « riders » un peu fun
– le prix : plutôt raisonnable !
Avec ces critères, nous avons une bonne idée de ce qui peut nous convenir et notons quelques modèles.
Conseil de PRO
Grand Chef passe alors chez un spécialiste local de matériel pour jardin. Après explication des contraintes du terrain, le vendeur l’oriente sur un modèle que nous avions sélectionné. Mais comme il ne vend que des produits de marque, le modèle en question est 1000 euros plus cher que son équivalent dans une sous-marque.
Nous apprécions donc les conseils du PRO et bloquons notre choix sur le tracteur-tondeuse Mc Cullogh M105-85F.
Le site McCullogh.com le décrit comme : »La tondeuse autoportée à coupe frontale McCulloch M105-85F est idéale pour les terrains de taille moyenne et offre une excellente visibilité de tonte. La direction est positionnée sur les roues arrière et la traction sur les roues avant pour une grande maniabilité. Son centre de gravité est plus bas pour plus de stabilité et une meilleure traction. Dotée de 2 lames à double fonction : Elle éjecte latéralement l’herbe et dispose de la fonction mulching »
Achat et Livraison
Je ne vais pas vous saouler avec les modalités d’achat et de livraison. Mais pour le fun, voici quelques anecdotes !
Chez Leroy Merlin, nous avons trouvé le tracteur sur leur site avec une information indiquant qu’il fallait voir avec le magasin le plus proche. Nous nous rendons donc en magasin. Le vendeur nous annonce alors que le tracteur sera livré en magasin ! Et on le ramène comment à la maison ? Vous n’avez qu’à louer une camionnette. Leroy Merlin a donc perdu la vente : nous l’avions trouvé à 50 euros moins cher sur internet et livré à domicile !
Chez Ubaldi.com, c’est la que nous trouvons le meilleur prix (1999 euros), livraison gratuite et en 7 jours. C’est parfait…Et oui, il ne faut pas trainer, le gazon continue de pousser et la petite tondeuse (coupe 40 cm) apprécie peu de faire toute la surface. Bon, la livraison a mis un peu plus que 7 jours car le transporteur qui avait vu « tondeuse » n’avait pas de camion pour transporter une tondeuse de 200 kg !
Essai
Bon, le tracteur est enfin arrivé. Après la mise en charge de la batterie, Grand Chef a enfin pu tester son nouveau jouet.
Monter au jardin
Le jardin est plus haut que la terrasse. Nous avons donc une pente (rampe) d’accès au jardin.
Problème : le nouveau tracteur n’arrive pas à monter. Stupeur !
En fait, techniquement, le tracteur est capable de monter, nous avions vérifié qu’il pouvait être utilisé en pente. Mais ici dans la montée, le tracteur pose à l’avant sur la coupe et à l’arrière sur les roues directrices, mais les roues motrices sont au milieu et ne touchent pas le sol. Grand Chef a essayé en marche avant ou arrière : pas moyen !
Bon, en posant une planche, le tracteur prend enfin de l’adhérence et accède au jardin….
Solution: dépaver et repaver pour modifier la pente, mais ce n’est pas pour tout de suite
Maniabilité
Coté maniabilité, le tracteur se débrouille bien.
Avec sa coupe à l’avant et sa petite largeur, Grand Chef arrive à atteindre les endroits où il ne pouvait aller avant avec l’ancien tracteur. Du coup, plus besoin de la petite tondeuse pour faire le Sous-Bois ou le dessous du portique.
Pour le tour des arbres, ça marche plus ou moins bien. Le rayon de braquage ne permet pas de faire le tour comme avec l’ancien tracteur. Mais avec quelques manoeuvres, Grand chef y arrive !
Pour le tour des massifs, c’est autre chose ! Grand Chef arrive à s’approcher des massifs, mais les nombreuses courbes des massifs posent problème. En fait, l’arrière du tracteur où se trouve les roues directrices se déporte et grimpe dans les massifs. Après plusieurs passages, Grand Chef s’en sort mieux, mais c’est clair il faut que je modifie la forme des massifs. ( Oh zut, je vais devoir agrandir mes massifs !)
Vitesse
Coté vitesse, Grand Chef est très déçu !
En première, c’est impeccable pour faire les bords de massifs et les coins un peu compliqués, mais un peu lent pour les lignes droites.
En seconde, la vitesse est trop rapide et Grand Chef est franchement secoué. Même après avoir dégonflé les pneus, la seconde est difficilement utilisable.
J’ai aussi fait un essai en seconde : j’ai été secoué comme un cocotier et mon dos a pris cher. J’ai fini par faire toute la surface en première….ça laisse le temps de profiter des couleurs et des parfums du jardin !
L’embrayage est également un peu sec, surtout pour la marche arrière. Mais bon, c’est aussi une habitude à prendre et puis, je pense que ça va s’améliorer avec le temps.
Mulching
Le mulching est une technique de coupe qui permet de découper les tailles de gazon en tous petits morceaux qui restent sur le gazon et servent d’engrais.
Le précédent tracteur n’avait pas cette option, mais nous laissions déjà en place les déchets de coupe.
Avec ce nouveau tracteur, nous apprécions le résultat : le gazon est propre, il ne reste pas de gros paquets comme avec l’ancien tracteur.
Le résultat est visible jusque dans la maison puisque le chien ne nous ramène plus des grands brins d’herbe dans ses poils, mais des morceaux tous petits !
Conclusion
Grand Chef est un peu déçu, mais conscient que nous avions un modèle haut gamme et que nous l’avons remplacé par un premier prix.
Le seul vrai problème est l’étagement de la boite de vitesse qui n’est pas du tout adapté à un terrain un peu bosselé.
Coté maniabilité, avec un peu d’habitude, le tracteur passe presque partout.
Nous apprécions le résultat de la coupe : le gazon retrouve une belle uniformité.
Voilà pour une présentation objective (et non sponsorisée) du tracteur-Tondeuse Mc Cullogh M105-85F.
Fête des plantes à la Feuillerie-Celles
Je n’avais pas prévu de me rendre à Celles cette année. J’avais déjà fait quelques belles dépenses à Locon ! Mais Sophie du Jardin c’est tout m’a contacté me demandant si ça me tentait de la rejoindre à Celles. Je n’ai même pas hésité !
Samedi 26 avril, nous sommes donc partis de bon matin avec Grand Chef pour rejoindre Sophie entre 10h et 10h30 à l’entrée. Arrivés à 10h, nous avons rejoint la file d’attente et avancé à petits pas vers l’entrée, franchement impressionnés par le monde !
La Feuillerie
La Feuillerie est d’abord un magnifique parc, plantés de milliers de rhododendrons, d’azalées et d’arbres en tout genre. Et comme cette année, les rhodos sont en avance, c’est un délice de se promener dans les allées fleuries. Grand Chef m’a interpellé pour me montrer le bel arbre à mouchoir (Davidia involucrata) tout en fleur.
Rien que pour le parc, cette sortie vaut le coup !
Fête des plantes
Cette fête des plantes rassemblent plus de 70 exposants. Nous y retrouvons les pépiniéristes présents à Locon, comme T. Delabroye, JP Hennebelle, Jérome au fil de l’eau …. et d’autres, fidèles à la Feuillerie. Tout le monde est là pour nous proposer ses nouveautés et ses plus belles beautés. Cette année, c’est le calycanthus floridus qui a la cote, nous en rencontrons sur plusieurs stands.
Je bave devant tous les acers, ceux-ci ne supportent pas ma terre à pommes de terre et meurent doucement. Je suis raisonnable et je ne craque pas !
Quelques achats
J’ai trouvé les prix assez élevés dans l’ensemble et comme le prix de l’entrée n’est pas non plus négligeable : 8euros par personnes ( ça fait déjà 16euros pour Grand Chef et moi), j’ai été très raisonnable.
J’ai craqué sur 2 pieds de pensées mauves et un plant de phlox subulata blanc pour installer dans mon massif de blanc. Au moment de payer, le pépiniériste me dit: « c’est 5euros les 4 plants, vous n’en prenez que 3 ? » Ben non, j’ai pris un petit pied d’aubriete mauve foncé au feuillage clair.
Puis, chez Mela-Rosa, j’ai craqué sur le rosier grimpant « Summer Wine ». J’aurai bien pris tous les rosiers rien que pour le plaisir de discuter avec Jean-Lin, généreux en conseils. J’ai aussi apprécié le conditionnement des rosiers dans un bout de toile de jute. « Vous le plantez avec son emballage » me dit Jean-Lin. « La toile de jute va se décomposer ! »
J’ai aussi craqué sur un pied de rumex sanguineus, pour apporter de la couleur au potager.
Je voulais aussi prendre des plants de tomates chez Ortie Culture. Mais quand nous sommes repassés à la fin de notre tour, il n’y avait plus rien !
Des rencontres
Les fêtes des plantes sont aussi le moment de rencontrer d’autres passionnés.
Quand nous faisions la queue pour l’entrée, nous suivions Isabelle de Little Bit of Paradise, mais je n’ai pas osé la déranger.
Puis chez Mela-Rosa, nous rencontrons David et sa femme du blog plaisir-jardin. Nous papotons un moment et espérons nous croiser à nouveau….
A midi, Sophie avait donné rendez-vous à quelques amis, nous partageons le repas avec eux. Puis nous décidons de finir notre tour.
Grand Chef n’a rien dit, mais je sais que vers 16h30 est retransmise la demi-finale de la HCUP (Rugby) entre Clermont et Saracens. Il nous reste juste le temps de rentrer et de partager ainsi la journée entre toutes les passions.
Une belle journée dans un cadre superbe avec en prime le soleil !
PS : Pour ceux et celles qui n’ont pas assouvi leur besoin de dépenser, ce sont les Printentations chez Botanic jusqu’au 6 mai avec toute une sélection de végétaux, plants de légumes bio, outils et produits écologiques pour jardiner au naturel, à des prix promotionnels et aussi des cadeaux à gagner !
Avril au jardin
Cette année, le mois d’Avril est vraiment un régal au jardin.
Les floraisons sont en avancent et le jardin prend un petit air d’été
Carré Gauche
Dans « Carré Gauche« , les hellebores jaunes continuent leur spectacle. Il faut que j’enlève quelques feuilles pour continuer d’apprécier la fanaison des fleurs. Les muscaris, en fleur depuis mi-mars, accompagnent une primevère eliator un peu en retard !
Carré Droit
Dans « Carré Droit« , c’est toujours l’heuchère « Caramel » qui tient la vedette. J’ai divisé et installé le petit carex « Shiro » dans 2 petits pots histoire d’éclairer un peu le bas de la pompe.
Au Sous-Bois
Au « Sous-Bois« , les feuillages font leur show : l’arum qui n’a pas eu a souffrir de l’hiver a déjà des belles grandes feuilles, les pulmonaires animent le sol et les hydrangeas pétiolaris ont couvert le mur.
Autour de la Cabane
Autour de la cabane, l’ambiance s’installe. J’ai rempoté le pied de prêle japonaise dans un pot un peu plus grand et je l’ai installé dans la réserve d’eau. J’espère que ça va aller : le niveau est déjà bien bas, suite au manque d’eau du mois d’avril et mars.
Overdose
Dans Overdose, les tulipes fosteriana « Purissima » continuent leur floraison et animent le massif en attendant la floraison du Viburnum plicatum Mariesii. Les graminées démarrent enfin, surtout depuis que j’ai mis des bouts de bois autour de la touffe pour empêcher Bob, le chat de la maison, de s’y installer.
Too Much
Du rose et du pourpre pour le massif « Too Much« .
Du rose avec les primevères sauvages du jardin et la belle primevère sieboldii « Sangoguko » , le coeur de Marie (dicentra) et l’heuchère « Beaujolais »
Du pourpre avec le geranium Maculatum « Espresso » et les ophiopogons presque noir
Le bout de la Haie
Le bout de la Haie est franchement coloré : l’azalée japonaise fushia est déjà en fleur en compagnie du rhododendron « President Roosevelt ». Et cette année, les giroflées viennent apporter leur couleur et leur parfum.
Butte du Pêcher
Sur la butte du Pêcher, les couleurs se sont un peu calmées, mais il reste encore de belles floraisons.
Un duo de primevère jaune d’or avec la belle anémone pulsatile rouge. La pivoine arbustive dévoile sa première fleur en compagnie d’un Coeur de Marie.
Les Tonnelles
Au pieds des Tonnelles, le mauve s’installe avec l’aubriete mais aussi la giroflée « Bowles Mauve » qui se porte à merveille après cet hiver doux.
Derrière la Piscine
Dans le massif « Derrière la Piscine », les couleurs sont pétillantes grâce aux osteospermums qui ont résisté à l’hiver et ont repris leur floraison. Un joyeux fouillis coloré !
Vue générale
Pour finir mon tour, je savoure le gazon fraichement tondu par Grand Chef et son nouveau jouet.
Que ça fait du bien toutes ces couleurs !
Pivoines arbustives
Cette année, je découvre au jardin les pivoines arbustives.
Non pas que je n’en avais pas ! Un ami m’en avait offert 3 pour mon anniversaire en 2010. Mais je n’avais jamais eu de fleur. Cette année, elles fleurissent – aux pluriels, parce qu’elles sont 2 à fleurir sur les 3 !
Comme je les connaissais pas trop, je les ai éparpillées au jardin dans différentes situations.
Derrière la piscine
Ici, la terre est lourde et en plein soleil. Je paille avec ce que j’ai. Mais elle semble se plaire.
C’ est la première à fleurir et quel parfum !
Butte du pêcher
Ici, la terre est un mélange pauvre de sable, reste d’un tas de gravât d’avant. J’ai bien enrichi mais aussi mis un peu de terre du jardin. Des pivoines herbacées se portent. Et celle-ci semble aussi apprécié.
J’adore ce gros bouton tout joufflu.
J’ai installé la troisième dans le massif du Seringat. Mais il est trop à l’ombre. Par contre, j’hésite à le bouger.
Les Tonnelles
Avec l’arrivée des boutons de pivoine, je me suis laissée tentée. Il faut dire que j’avais gagné un bon de 10 euros chez « Les jardins de Joncquoy » à Locon. J’ai craqué sur une version pourpre foncé pour mettre avec mes mauves le long des Tonnelles.
Pivoine « kokuryu nishiki », pourpre avec un léger filet blanc sur les pétales du tour.
Celle-ci est installée en plein soleil dans son pot pour le moment. A l’automne, je l’installerai en plein terre, comme me l’a conseillé le producteur, Thierry LESAFFRE
J’avoue qu’elles me font craquer…
Visite au pays de Botanic – Le magasin
Déjeuner à Gaillard
Après une matinée bien chargée, nous arrivons à Gaillard pour nous restaurer et prendre un peu de force pour l’après-midi.
Le repas est typique de la région et nous en profitons pour fêter l’anniversaire de Melle Brindille.
Mais elle n’est pas la seule à avoir eu un cadeau !
Tous les blogueurs présents reçoivent un joli tablier au couleur de Botanic brodé au nom du blog.
Une belle attention qui nous touche !
Après déjeuner, nous descendons à pied jusqu’au magasin de Gaillard.
Opération Pesticide
Nous arrivons à l’entrée du magasin où s’effectue le ramassage. Une première un peu complexe à gérer !
Ce n’est pas le tout de reprendre les polluants, il faut aussi les manipuler et les trier. Pour ce faire, la personne en charge du ramassage est revêtue d’une combinaison et de gants. Heureusement pour lui, car moi, j’ai déjà trouvé l’odeur agressive !
Depuis notre visite, cette opération s’est terminée. Le bilan est plutôt positif avec 1700 personnes qui ont ramené leurs pesticides pour un total de 5 Tonnes.
C’est bon pour le moral et pour notre planète !
Visite du magasin
Samuel GOBE, Directeur du magasin de Botanic Gaillard, nous emmène ensuite à l’intérieur pour nous présenter le magasin.
Nouveauté
Kit d’analyse
Fourche écologique
Nous avons aussi eu le droit à une présentation de la fourche écologique par Jean-Marc JAEGLER, Animateur commercial – expert en jardinage au naturel.
Jean-Marc nous présente le grand format de la fourche écologique, fabriquée en France.
L’outil qui permet de décompacter et d’aérer la terre sans retourner et perturber la vie du sol.
Il existe aussi une version à 4 dents.
Il parait que pour le dos, c’est mieux aussi !
Je n’en ai pas.
J’utilise une roto-griffe dans mon potager nain et c’est largement suffisant pour ma surface ! Mais j’essaierai bien.
Quartier libre
Notre journée se termine par un quartier libre dans le magasin.
Je suis partie faire mon tour et taquiner un peu les vendeurs et vendeuses.
Il faut dire qu’en arrivant au rayon bio, je tombe sur de la bière « Moulin d’Ascq » brassée à 20km de chez moi !
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire, ce qui a interpellé une vendeuse !
Coté bière, il y avait d’ailleurs pas de mal de choix. J’en ai ramené une pour Grand Chef, plus locale « Leman » (bière Bio de la rive sud du lac Léman).
J’ai aussi trouvé du vin bio.
Et aussi des biscuits et des bonbons (il n’y en a plus !).
Coté livre, j’ai trouvé un livre de la collection Horticolor sur la taille. C’est Daniel Lys qui me l’a d’ailleurs conseillé.
Coté plante, j’ai fait mon tour, mais j’ai été raisonnable … je rentrais en train !
Coté déco, j’ai craqué sur un coq en métal. Je l’avais vu sur leur catalogue, mais impossible de le trouver sur la boutique en ligne.
Une bonne ballade dans le magasin à interpeller les vendeurs pour des conseils divers. J’ai apprécié leur bonne humeur et leur disponibilité, mais aussi leur professionnalisme, n’hésitant pas à interpeller un collègue si la question n’était pas de leur domaine.
Plusieurs m’ont avoué avoir plaisir à travailler chez Botanic, d’un autre coté, ils n’avaient pas besoin de l’avouer, ça se sent dans l’ambiance générale du magasin ! Bon, en tous cas, ils m’ont tous convaincus et je suis repartie bien chargée.
Le retour s’est fait sur un petit nuage, d’abord avec Daniel pour rejoindre Lyon-Pardieu, puis seule dans le TGV vers Lille.
C’était vraiment une excellente journée, un plaisir immense de se retrouver et de partager de belles idées pour notre planète et plus encore. Merci à Botanic pour cette belle journée.
Et encore MERCI à nos charmants animateurs Matthieu et Sébastien.
Visite au pays de Botanic – Les producteurs
Après la visite du siège social, nous partons en bus direction les serres Verdonnet-Bouchet.
Les serres Verdonnet-Bouchet
Présentation
Arrivés sur site, Bruno Verdonnet nous accueille sous le soleil et nous présente l’activité de l’entreprise : production de plantes fleuries, d’aromatiques, d’orchidées et de compositions florales.
La production d’aromatique est labellisée MPS.
Pendant ce temps, j’apprécie le lieu.
Je trouve le site agréable et surtout très propre.
Aucun déchet ne traine !
La signalétique du lieu est même soignée.
Quelques potées égayent le parcours.
La première impression est franchement positive.
Le repiquage
Nous entrons dans le vif du sujet avec la présentation du repiquage.
Ici, une belle machine se charge de tout !
Les pots sont d’abord remplis de terreau,
puis les petits semis sont récupérés et installés dans les pots par un automate.
A la sortie, des pots bien repiqués qui partent pour un bon arrosage avant de partir s’installer dans les serres.
De l’automatisme au service des plantes …je ne l’avais même pas imaginé, moi, qui a eu une formation d’automaticien !
En tous cas, cela évite le travail fastidieux du repiquage et permet de gagner un temps précieux.
La gestion de l’eau
Dans les serres, Bruno Verdonnet nous explique comment il faut ensuite prendre soin des plantes : régulation de l’arrosage, ventilation, chauffage et lutte biologique.
Pour la gestion de l’eau, toutes les plantes n’ayant pas les mêmes besoins, certaines plantes sont arrosées en pluie fine alors que d’autres sont arrosées par le dessous. Dans ce cas, un astucieux jeu de bassins permet de remplir par le dessous, de laisser tremper, puis de vider pour alimenter les bassins suivants. Le gros avantage de cette technique est de pas mouiller le feuillage et d’éviter ainsi le risque de pourriture et donc les pertes !
La gestion de l’énergie
Un poste également couteux et sur lequel nous devons tous être vigilant est le poste de chauffage.
Et oui, le soleil n’est pas toujours là pour réchauffer les serres et certaines plantes frileuses réclament de la chaleur pour se développer.
La chaudière, énorme, fonctionne au bois.
Et surtout, quand les températures sont bonnes et qu’il n’y a pas besoin de chauffer, la chaudière chauffe alors de l’eau qui est stockée dans un énorme réservoir (j’ai oublié de noter le litrage, mais de visu, c’est impressionnant).
L’intérêt est tout d’abord de ne pas couper la chaudière.
Et puis, en cas de refroidissement, l’eau chaude peut alors être utilisée pour réchauffer les serres.
La gestion des parasites
Pour la lutte biologique, c’est tout un équilibre qu’il faut créer dans les serres.
Pas question d’utiliser de pesticides pour détruire les parasites quand on travaille en bio.
Il faut donc trouver d’autres solutions et notamment la lutte biologique intégrée.
La lutte biologique utilise les « prédateurs » naturels des parasites ravageurs. Les prédateurs peuvent être de réels prédateurs qui se nourrissent des parasites mais ils peuvent être des agents pathogènes qui tuent le parasite de l’intérieur.
L’exemple le plus connu est bien sur la coccinelle et surtout sa larve qui se nourrissent de pucerons.
Mais ce n’est pas tout. Il ne suffit pas d’amener les « prédateurs », il faut faire en sorte de les garder en installant des plantes hôtes au milieu des serres, qui serviront d’abris ou de garde-manger pour ses auxiliaires de soin !
J’avoue que les explications étaient passionnantes, mais un peu complexes. Pour résumé, il s’agit toujours de bio-diversité !
De la couleur
Le plaisir de se promener dans les serres est aussi de profiter des couleurs sur des centaines de mètres. Nos yeux se sont régalés et l’APN a un peu chauffé !
Espace Guerlain
Nous terminons la visite par l’espace Guerlain. Ici est stockée la collection d’orchidées de la maison Guerlain. Un sacré gage de confiance.
Par contre, vous n’aurez pas de photo, c’est confidentiel, mais je vous assure que cela valait le détour !
Datasem
Après l’espace Guerlain, nous partons au pas de course rejoindre Jean-Pierre CLAVEL, responsable de la société Datasem, labellisé bio depuis 2009.
Machine à semer
Jean-Pierre CLAVEL nous présente tout d’abord la première activité de l’entreprise : le semis !
Pour ce faire, une machine prépare le terreau (bio bien sur), le dame au fond d’une caisse et le pré-découpe en petits cubes ( 4 ou 7 cm suivant la plante).
Ensuite, les graines calibrées par un enrobage au plâtre sont déposées au milieu du petit cube et recouvertes de sable fin.
Les caissettes attendent quelques jours avant de partir en serre.
Comme nous sommes arrivés en retard, le personnel était parti déjeuner et nous n’avons pas vu fonctionner la belle.
Les serres
Nous reprenons le bus pour accéder aux serres de Datasem. Ici, un grand nombre de plantes potagères ! C’est le dada de Datasem. En effet, dès 2001, Datasem fait le choix de rendre accessible à tous des variétés de plantes potagères jusque là réservées aux professionnels.
Ici, c’est le lieu de croissance des tomates et des salades et de la diversité !
Ce n’est effectivement pas une seule référence de tomates ou de salades, mais bien plusieurs qui grandissent ici.
Une sélection est faite sur les tomates et les salades afin de proposer des variétés résistantes aux mildious ….
Et oui, il existe une trentaine de variétés de mildious (on en apprend tous les jours !) et certaines variétés de tomates sont résistantes à 1 ou plusieurs mildious (28 mildious pour les plus résistantes).
Les salades sont aussi sélectionnées pour leur résistance aux pucerons. Certaines variétés de salade ont une sève plus acide que les pucerons n’apprécient pas.
Enfin, tous ces produits sont conditionnés en barquette bois, par variété ou en mélange.
Ici aussi, aucun produit n’est appliqué sur les plantes, normal quand on est labellisé par Ecocert et qu’on a en plus le label bio Suisse. Jean-Pierre CLAVEL nous explique que c’est surtout un travail de vigilance afin de détecter les premières apparitions de parasites et de limiter ainsi l’invasion. Et oui, le mildiou se combat simplement en enlevant les premières feuilles atteintes !
Le temps passe vite et nous devons quitter Jean-Pierre CLAVEL à regrets.
Direction Gaillard pour un déjeuner typique avant la visite du magasin de Gaillard. Mais ce sera pour un prochain article !
Dimanche printannier
Dimanche était un vrai bonheur !
Sortie à Locon
Malgré le changement d’heure, nous sommes arrivés à Locon vers 10h30. Un exploit pour nous qui aimons lézardé le dimanche matin. Grand chef et mon beau-frère m’accompagnent à la 12ème édition de la fête des plantes.
Première sortie en famille pour profiter des beautés des pépinières locales.
Nous savourons l’entrée !
Et ensuite, nous profitons de tous ces magnifiques stands et de tous les conseils de professionnels.
Une matinée de rêve sous le soleil ( mais sans photo, je n’avais plus de main libre ! )
Petits achats
J’ai trouvé quelques beautés, forcément pour moi elles sont toutes belles. J’ai un peu craqué.
Tout d’abord, j’ai trouvé un beau magnolia stellata. Vous êtes plusieurs à m’avoir tenté et je pense que j’ai une bonne place pour lui.
Des fleurs avec un phlox « Spring Dawn », un geum » mia tai » pour mettre « Derrière la piscine », Pulmonaire « Opal », Anemone lipsiensis et Anemonella thalictrioides pour installer au « Sous-Bois »
Des graminées avec un carex « shiro » et un hakonechloa « aureola »
Des feuillages avec un geranium « Katerine Adele » au feuillage panaché de pourpre et un corydale « Chocolate Star » au feuillage très original.
Bricolage de Grand Chef
Comme l’après-midi s’annonce belle. Grand Chef décide de bricoler pour Tutti-Fruti, le potager. Les anciens tuteurs ne sont plus en état et chagrinent Grand Chef !
Comme d’habitude, du super boulot qui a occupé Grand Chef une bonne partie de l’après-midi.
Mes tomates vont être bien installées.
Et plantation pour moi
Overdose est le grand gagnant de la plantation. J’étais vraiment pressée de voir le beau magnolia stellata en place.
La place a été facile à trouver.Le plus fatigant est de creuser un grand trou dans ma bonne terre argileuse.
Bon, ça m’a pris l’après-midi !
J’ai aussi installé la pivoine arbustive dans son pot comme me l’a conseillé le producteur (à planter en pleine terre à l’automne).
Et je n’ai pas pu résister non plus pour installer mon petit trio tout pastel au Sous-Bois.
Pulmonaire « Opal », Anemone lipsiensis et Anemonella
Je vous disait un dimanche de rêve !
Bon depuis, le boulot a repris. Mais quand même ça fait du bien ce petit air de printemps au quotidien.