Archive pour 2014
Déjà Noël
Et oui, déjà Noël…. Décembre a passé vite et surtout le froid ne s’est pas installé au jardin.
Les températures et la pluie nous accompagnent quotidiennement, difficile de s’imaginer en hiver….
Une matinée de givre
Ce n’est pas une matinée de givre qui nous transporte en hiver, mais quand même ça y contribue.
Le blanc recouvre le jardin et chasse les noirs ! Et surtout, le ciel bleu et le soleil sont de la partie !
Et puis les feuillages se font quelques beautés
Enfin, c’était le 14 décembre et depuis il pleut ! ! !
Ambiance de Noël
Bon, puisqu’à l’extérieur l’ambiance de Noël ne s’installe pas, nous avons installé notre petit coin Noël !
D’abord, le sapin a enfilé ses boules et guirlandes, en rouge et or.
Avec quelques nouveautés cette année, des suspensions en feutrine rouge pour un peu de douceur et des boules en forme de coeur, tout rouge et tout brillant !
J’ai changé les housses de coussin vertes en rouges, déplacé tous les pots d’orchidées vert anis pour remplacer par du rouge ou du crème.
Avec un petit rayon de soleil, c’est sympa….En tous cas, Bob semble apprécier.
Préparatifs
Aujourd’hui, il pleut et la neige ne sera pas au rendez-vous. Mais Grand Chef prépare quelques jolies assiettes ….
Y’a pas de doute, Noël approche !
J’ai encore quelques préparatifs, alors je vous laisse et vous souhaite à tous un
Joyeux Noël.
Du gris pour l’ombre
Avec l’automne et les jours qui raccourcissent, il est agréable de trouver quelques plantes pour éclairer les endroits ombragés.
Alors depuis quelques années, j’ai installé au Sous-Bois des feuillages argentés. Voici une petite présentation
Les pulmonaires
Les pulmonaires sont des plantes intéressantes pour leur feuillage, mais aussi pour leur petite floraison d’avril à juin.
La pulmonaire « Samourai »
Cette pulmonaire possède un feuillage aux étroites feuilles totalement argentées.
Elle forme une belle touffe argentée.
Sa floraison d’avril à juin est bleue.
C’est une grande rustique qui est au jardin depuis 2011.
J’avoue que je préfère son feuillage très lumineux à sa floraison,
même si au départ, je l’ai acheté pour sa jolie floraison bleue.
La pulmonaire cevennensis
Cette variété est nouvelle au jardin.
C’est un achat de l’automne 2014 chez Thierry Delabroye.
Je l’ai bien sur installée au Sous-Bois.
Cette variété possède des feuilles étroites vertes foncées, largement tachetées d’argent.
Sa floraison doit se faire d’avril à juin. Les fleurs devraient s’ouvrir en bleu violacé pour finir rose pourpré.
Je découvrirais sa floraison au printemps !
Les Brunneras
Toujours dans ma quête de feuillage et de fleur pour le Sous-Bois, j’ai découvert les Brunneras. Les Brunneras demandent le même type de sol que les pulmonaires, mais présentent un feuillage à large feuille.
Brunnera « Looking Glass »
En 2010, j’avais craqué sur son feuillage argenté légèrement veiné de vert.
Sa floraison est bleue et ressemble à celle du myosotis.
Elle dure d’avril à juin.
J’avoue je craque sur ces belles feuilles en forme de coeur si lumineuses.
Son petit défaut :
il est attaqué par l’oïdium en fin d’été.
Mais je lui pardonne !
Brunnera « Sea Heart »
C’est un petit nouveau au jardin.
Je l’ai acheté chez Thierry Delabroye à l’automne.
J’ai craqué sur ses feuilles vertes largement marbrées d’argent.
Les nervures vertes font ressortir l’argenté.
On dirait presque que la feuille est en relief !
Sa floraison devrait être bleue d’avril à juin.
Il est lui aussi rustique jusque -15°C.
Les lamiers
Lamier maculatum « Taubnesse »
Celui-ci est un super couvre-sol.
Le pied installé en 2010 couvre une bonne partie du Sous-Bois.
Avec ses tiges rampantes qui s’enracinent toutes seules, il couvre rapidement le sol.
Ses feuilles sont argentées bordurées de vert foncé.
Son feuillage est semi-persistant.
Ici, malgré les grands froids, il reste persistant !
Sa floraison est rose mais ce n’est pas forcément son plus grand intérêt.
J’ai une autre variété de Lamier, mais à floraison jaune. Il ressemble beaucoup à l’ortie-fleur et possède quelques marbrures grises sur son feuillage.
Les cyclamens
Ha les cyclamens ! Je les ai d’abord installés au jardin pour leur belle floraison légère en automne ou en hiver. Mais il n’a pas que leur floraison qui est agréable, leur feuillage est aussi très joli.
Cyclamen Coum
Celui-ci fleurit en janvier.
Et c’est très agréable de profiter de sa floraison à une période un peu calme en floraison.
Mais son autre intérêt est la belle touffe formée par son feuillage qui dure quasiment toute l’année.
Les feuilles sont rondes et vert foncé en général. Mais les producteurs commencent à travailler sur les feuillages et nous proposent maintenant des variétés au feuillage vert et argenté.
En regardant la photo de plus près, je me rend compte qu’il y a plein de bébés autour du bulbe mère.
Il faut que je récupère ces bébés et que je les installe en pots. Je me connais, sinon ils risquent de souffrir lors du prochain nettoyage.
Cyclamen hederifolium
Celui-là fleurit à fin de l’été ou à l’automne, mais n’a pas de feuille à ce moment.
Les feuilles apparaissent après la floraison.
Elles ont la forme de feuille de lierre (hedera), d’où son petit nom !
Elles sont vert foncé décorées d’argent avec des dessins très variés.
Ce plant n’est pas installé au Sous-Bois, mais du coup, je vais voir si je peux récupérer quelques bébés pour en installer au Sous-Bois près des cyclamen Coum.
Ces 2 variétés de cyclamens sont rustiques jusque -15°C.
Ici, les gris ne sont pas que dans le ciel, il y en a aussi sur la terre !
Travaux d’automne
Bon, le mois d’octobre a passé à toute vitesse. Mais j’ai bien avancé !
Petit bilan !
Butte du pêcher
Du coté de la butte du pêcher, j’ai modifié les contours.
Après agrandissement, j’ai installé quelques nouveautés et aussi quelques plantes que j’ai déplacées du fond du massif .
Overdose
J’ai aussi avancé sur Overdose. Le pied de leucanthemum était devenu énorme et étouffait tout. J’ai sévi !
Avec la place récupérée, j’ai pu installé 3 nouvelles beautés : un sedum blanc, l’échinacée purpurea “Virgin” et une véronica longifolia “Charlotte”.
Les Tonnelles
Ici aussi, j’ai fait quelques changements. Mais sur ce coup là, Grand Chef m’a aidé !
Voilà pour un nouveau terrain de jeux. Depuis, j’y ai planté mes achats de mauve de chez Thierry Delabroye.
Il me reste encore de la place…mais on verra ça au printemps !
Près des plaques
Cet emplacement est le premier endroit où j’ai installé quelques plantes lors de notre arrivée. Ce coin a beaucoup évolué au fil des années. Mais le voici enfin presque terminé !
Vous pouvez retrouver toute l’histoire du massif ici.
J’ai installé au fond au pied des plaques les rosiers « Summer Wine « et « Phyllis Bide ». Il nous reste à installer un support pour faire grimper ces 2 rosiers. J’ai aussi installé quelques graminées : un carex comans bronze (semis spontané venant du jardin de mon beau-frêre), un hakonechloa et une stipa tenuissima. En installant tout cela, j’ai aussi mis quelques bulbes d’anémones de Caen et de l’ail rose.
J’ai racheté des petits sedums pour compléter l’ensemble. Au printemps, j’installerai du thym et de l’origan dans le triangle vide. En attendant, j’ai planté des bâtons pour limiter l’activité des chats !
Alors juste pour le plaisir, en gros plan
Carré Droit
Lors de mes achats chez Thierry Delabroye (souvenez-vous !), j’avais craqué sur l’heuchère “Fire Alarm”, franchement rouge à floraison rose et le beau saxifrage cortusifolia “Wada’s form” aux fleurs blanches et si légères (origine Japon).
En faisant les photos, j’avais trouvé l’association des 2 belles plutôt agréable. Du coup, je suis restée sur cette idée et j’y ai ajouté un hakonechloa que j’avais déjà installé en pot dans Carré Droit.
Tout ce petit monde a été installé dans une vieille bassine percée et donne un peu de relief au massif.
J’aime bien l’ambiance colorée et variée en feuillage !
Tutti-Fruti
Du coté du potager, j’ai épandu une bonne couche de compost sur toute la surface, histoire de nourrir un peu le potager !
Finalement, j’ai complètement vidé un des 2 bacs à compost. Grand Chef est venu m’aider sur la fin !
Par contre, je n’ai pas de photo !
Voilà pour un tour des derniers travaux au jardin.
J’ai presque fini de planter tous mes achats . Par contre, je suis en retard sur le nettoyage des massifs et surtout du coté du désherbage !
PS : Vous pouvez retrouver plus de détails sur les travaux d’automne ici et là
Bulbes printanniers : c’est le moment d’y penser
Le printemps se prépare dès maintenant, notamment avec l’achat et la mise en place des bulbes printaniers.
L’année dernière, Botanic m’avait proposé de tester leurs bulbes et j’avais fait un premier article ici.
J’avais choisi un mélange de bulbes blancs pour animer le massif « Overdose » dédié au blanc et un mélange coloré pour éparpiller au jardin. Pour ce deuxième mélange difficile de faire le point car j’ai tout éparpillé au jardin ! Mais pour le mélange blanc, c’est facile : il suffit de regarder le massif « Overdose »
En Mars
Le massif est encore bien vide, mais les narcisses ont sorti leur feuillage et préparent leurs boutons.
En Avril
C’est en avril que les bulbes printaniers explosent. D’abord,les jacinthes et les narcisses triandus « Tresamble » puis les tulipes fosterriana « Purissima ». Tous les bulbes ont fleuri et surtout sont conformes à l’étiquette !
Et quelles beautés !
A eux 2, ils mettent une belle ambiance dans le massif !
En Mai
Les premières floraisons sont terminées. C’est au tour des iris et l’allium neapolitanum de venir animer le massif, en compagnie du viburnum plicatum mariesii.
L’allium neapolitanum n’est pas aussi impressionnant que l’Allium Nigrum.
Il ne forme pas de boule,
mais je trouve qu’il a une belle présence avec ses petites fleurs blanches groupées.
Pour l’iris, je n’ai pas pris de photo,
mais eux aussi sont fidèles à la description.
Et j’ai adoré le mélange iris – allium : la douceur de l’allium mettait bien en valeur le graphisme des iris de Hollande.
Alors …
Je suis plutôt ravie du test de ces bulbes. Comme je l’avais dit à la réception des bulbes, la qualité était là !
Mais il restait à vérifier les floraisons. Et là encore, je ne suis pas déçue : tous les bulbes ont fleuri et surtout correspondent à la description du paquet de bulbes. Et ça s’est appréciable surtout quand on choisit une couleur précise.
De plus, les floraisons des différents bulbes (jacinthe, narcisse, tulipe, allium et iris) s’étalent sur 2 bons mois. Un autre bon point pour ce mélange printanier !
Alors à vos commande pour un printemps tout en couleur !
Achats d’automne
Ce samedi, c’était portes-ouvertes à la pépinière de Thierry et Sandrine Delabroye à Hantay.
Un vrai plaisir de découvrir la pépinière en dehors de l’hiver pour les hellebores. Partout, des fleurs de saisons égayent la pépinière : asters, graminées, coreopsis, rudbeckias, heuchères et tant d’autres … Toutes les belles de l’automne sont là !
Alors forcément, j’ai craqué !
Je suis revenue avec 2 cageots remplis.
Feuillages.
J’ai craqué sur quelques plantes au feuillage original.
Bon, je me suis raisonnée
car il y avait vraiment plein de belles pour l’ombre
Je suis quand même repartie avec 3 belles
* une pulmonaire tachetée,
* un brunnera « Sea Heart » argenté sublime et
* une fougère vert anis ligné vert foncé.
Pour son nom, je crois que je ne vais jamais m’en souvenir.
Coniogramme emeiensis, pas facile à porter !
J’ai aussi craqué sur 2 autres belles pour l’ombre.
Au début, je ne pensais pas les installer ensemble,
mais en voyant les photos,
je me dis que c’est une idée à travailler !
Un petit duo entre
l’heuchère « Fire Alarm », franchement rouge à floraison rose (origine USA) et
le beau saxifrage cortusifolia « Wada’s form » aux fleurs blanches et si légères (origine Japon).
A réfléchir !
Des fleurs
C’est plus fort que moi. J’avoue.
J’ai craqué sur toutes ces couleurs de l’été.
Des dégradés de mauve
Rien que du classique ! Lobelia, Agastache, Echinacée et Achillée. Mais rien que des beautés ! Et vous auriez vu sous un rayon de soleil….
L’échinacée s’appelle « Fatal attraction », elle porte bien son nom. J’ai été franchement attirée par sa couleur à la fois pétante et profonde.
Du blanc pour Overdose
Pour Overdose, je cherchais du blanc et j’ai trouvé mon bonheur (d’un autre coté, je me suis freinée..) !
Une échinacée purpurea « Virgin », un géranium pratense à fleur blanche double « Laura » ( celui là j’avais noté son nom !) et une nouveauté au jardin : une véronica longifolia « Charlotte » aux longs épis de fleurs blanches.
Il faut que j’enlève le pied de leucanthémum qui envahit beaucoup trop et du coup, je devrais avoir plein de place.
Et du jaune !
Et pour réveiller la fin de l’été, du jaune !
Un rudbeckia hirta « Praine Sun » avec 2 teintes de jaune et un chrysanthème sans nom mais aux fleurs géantes et légères. J’ai aussi trouvé le grand rudbeckia « Henry Eilers » aux fines ligules jaunes et au coeur foncé (mais pas de photo).
Bon, c’est pas tout ça. Maintenant que j’ai craqué sur toutes ces belles, il faut que je fasse de la place.
Le WE s’annonce beau. Il va falloir s’y mettre !
Les vacances « vues » par Virus
Cette année, je laisse la parole à Virus, mon adorable Nizinny, le soin de vous résumer les Vacances.
Cette année était une année délicate pour lui : c’était ses premières vacances comme chien non voyant et il a assuré !
Assuré ! Yes
Dixit ma Maitresse !
Et pourtant, ce n’était pas facile.
Vous imaginez, vous, tout ce stress.
Une journée de préparatifs où je les entends tous tourner et s’agiter dans toute la maison.
Ensuite, c’est une nuit de voiture pour arriver enfin… dans notre camping habituel !
Et c’est pas fini, encore une journée pour s’installer.
Difficile de prendre ses repères.
Mais une fois que tout est installer,
je retrouve avec plaisir …
La chaise que mes maitres ont gentiment emmenée pour moi !
Le sol est un peu humide
et j’apprécie de rester au sec !
Bon, je n’ai pas autant de chance que Belga.
~
Elle a le droit au grand luxe.
Un hamac rien que pour elle !
J’abuse un peu…
~
Normalement, c’est pour son maitre,
mais elle en profite quand il n’y est pas !
~~
Un peu de sorties
Bon, ma maitresse avait un peu la bougeotte cette année.
Nous sommes donc partis, direction le Gard et plus précisément Anduze, de l’autre coté de la barrière de Cévennes.
Encore 2 heures de virages ! D’un autre coté, je ne râle pas trop, j’ai toute la banquette arrière pour moi !
La bambouseraie.
Nous avons commencé notre virée par une sortie à la Bambouseraie. Une chaleur étouffante et des bambous…partout !
Ma maitresse a adoré.
Et j’exagère un peu,
il n’y a pas que des bambous,
mais quand même !!!!!
Avec Grand Chef,
pendant que ma maitresse faisait le tour de la serre,
nous avons profité d’un peu de repos,
devinez ou ?
Au milieu des bambous …
~~
Malgré tous ces bambous,
il a fait très chaud.
~~
Après une bonne heure et demie de marche,
j’étais ravi de retrouver ma gamelle !
~~
Je n’ai même plus le courage de me lever pour boire !
~~
Ensuite, on reprend la voiture pour quelques kilomètres en direction d’Alès, pour retrouver des amis de mes maitres.
Près d’Alès
Ici,c’est le pays du soleil et des olives !
Il n’y a rien d’autre à faire qu’ écouter les cigales et le temps passer !
Et je me suis vite mis à l’ambiance locale avec les compagnons de la maison.
J’ai même trouvé un bar comme à la maison et j’avoue,
j’ai savouré la climatisation (mais pas ma maitresse ! ).
Le chat a vite capté que je ne voyais pas et surtout que je ne m’intéressais pas à lui (mais bien plus à ses croquettes).
Avec Cheyenne pas de souci non plus et on était d’accord pour dire qu’il faisait trop chaud pour se dépenser !
Après une journée, nous reprenons la route !
Zut !
Je commençais juste à m’habituer au lieu !
Visite chez Melle Brindille
Après une heure de voiture,
nous arrivons chez Melle Brindille et M Brouette.
Je ne suis jamais venu.
Je découvre un lieu complètement inconnu
et des nouveaux amis !
Je trouve assez vite mes repères en restant près de mes maitres.
Puis je m’éloigne doucement à la découverte de ce nouveau lieu.
Je me débrouille assez bien pour me repérer.
J’ai vite fait ami avec Simon, le chien de la maison.
Nous avons même joué ensemble.
Simon a vite compris que je ne pouvais courir comme lui et s’est mis à mon niveau .
Nous nous sommes faits une super partie !
Par contre, le chat m’a évité tout le temps !
Il n’a pas compris que je savais vivre avec les chats
et que de toutes façons je ne le voyais pas !
En tous cas, c’était une belle journée !
Même pour mes maitres … qui, du coup, sont partis tardivement et j’ai du patienter jusque 21h pour retrouver mon camping et ma gamelle !
Sortie Caussenarde
Sortie pas trop loin : 14 km de virages et nous remontons de la vallée de la Jonte sur le Causse Méjean. Mes maitres disent qu’il est bien vert cette année.
Nous arrivons dans le village de Papy qui y vit une partie de l’année pour gérer ses chambres d’hôtes. Ici aussi, c’est bien vert.
Les humains apprécient la rénovation du bâtiment.
Moi, je profite largement de la pâture bien verte.
Retrouver la sensation du « gazon ».
Pouvoir se promener sans danger.
Profiter des parfums du Causse
Faire des roulades…
Je vous le dis : un vrai bonheur !
Bon, ça n’a pas duré.
Ensuite, c’était soirée restaurant et là, ceux sont les humains qui se sont régalés !
Et du repos
Avec les copines, Belga la setter anglaise et Urka l’épagneule bretonne, nous avons nos petites habitudes en vacances.
Pas de prise de tête entre nous, il y a des chaises pour tous.
Dur les vacances !
Vous voyez, ma maitresse a raison, j’ai assuré !
Même pour retrouver ma chaise, je suis le plus rapide ! ! !
Kit d’analyse de sol de chez Botanic
Présentation et envoi
Petit retour en arrière.
En mars, lors de notre sortie avec Botanic, nous avons eu le droit à la présentation d’un nouveau produit réalisé en collaboration avec le LAMS, le Laboratoire d’Analyses Microbiologiques des Sols.
Le LAMS a été créé en 1990 par Lydia et Claude Bourguignon afin d’alerter les exploitants de la Terre( agriculteurs, vignerons, éleveurs…) sur une gestion durable de leurs sols.
Alors quand Botanic m’a proposé de tester le kit d’analyse, j’ai tout de suite accepté en me disant que j’allais profiter des conseils de ces experts du « sol vivant ».
A peine reçu, j’ai déballé le kit.
Ce kit se présente dans une boite cartonnée qui contient
– une première enveloppe dans laquelle mettre la terre
– une deuxième enveloppe, adressée au LAMS, dans laquelle mettre l’enveloppe de terre et pré-timbrée en colissimo
– une fiche explicative assez claire.
Comme indiqué sur la fiche explicative, j’ai récolté ma terre en plusieurs endroits du potager, puis mélangé et nettoyé des petits cailloux. Ensuite, il suffit de remplir l’enveloppe puis de la glisser dans la 2ème enveloppe, puis se rendre à la poste pour y déposer l’enveloppe (ça s’est le plus compliqué !)
Le 12 juin, ma terre est donc partie par la poste direction le LAMS.
Et ensuite, il faut attendre !
Présentation des résultats
Le 11 juillet, l’enveloppe tant attendue est là.
En première lecture, les résultats sont présentés très clairement dans des tableaux et des graphiques pour un aspect visuel plus explicite.
Il y a beaucoup d’informations. Trop !
Beaucoup d’informations ne me disent rien.
En fait, je sais que ma terre est argileuse, mais après, je ne me suis pas vraiment posée de question.
J’avoue que je jardine franchement au « filing » …
C’est le moment de se poser les bonnes questions !
Le premier conseil retourné avec le résultat de l’analyse est de prendre rendez-vous avec le responsable Eco-Jardinage de votre magasin Botanic !
Je n’ai pas de magasin Botanic près de chez moi.
Je fais comment ?
Bon, heureusement, maintenant il y a internet. Je vais pouvoir faire quelques recherches…
Mais bon j’aurai préféré avoir les explications directement avec les résultats de l’analyse.
La deuxième page fournit des conseils liés a la qualité du sol.
Décryptage des résultats et des conseils
Alors c’est parti pour un déchiffrage des informations ! Sur la 2ème page, quelques remarques ont retenu mon attention.
Une des premières phrases qui a retenu mon attention est la suivante :
« Votre sol est argilo-limoneux, riche en matière organique avec un PH correct ».
- Sol argilo-limoneux : pour le coté argileux pas de doute.
Ma terre est lourde, compacte, très collante quand elle est humide, très craquelée quand il fait sec.
L’épaisseur de terre n’est que de 50 cm et ensuite, je suis directement sur l’argile.
Une belle argile ocre, que je donnais aux filles quand elles étaient petites pour faire de la poterie !
Les terres argileuses ont l’avantage de retenir l’eau et les nutriments, mais leur inconvénient est leur drainage lent qui entraine des risques d’asphyxie pour certaines plantes.
Pour le coté limoneux, je ne voie pas vraiment !
- avec un PH correct
Le PH est de 7.2 soit effectivement un PH neutre.
Du coup, je comprends mieux mes doutes sur l’acidité du terrain.
Dès le début du jardin, je me suis basée sur les plantes qui vivaient au jardin pour essayer de définir l’acidité du sol.
Il y avait de la prêle, des boutons d’or, des petits géraniums vivaces, des primevères sauvages.
Comme la prêle était vraiment dominante, j’en ai tout d’abord déduit que le jardin était effectivement acide. D’ailleurs, tous les rhododendrons et azalées que j’ai installés au jardin se portent à merveille.
Mais les géraniums et les primevères sont plutôt des plantes de terre alcaline…
Finalement tout s’explique, le PH est neutre est convient donc à une grande majorité de plantes.
- riche en matière organique
Là, ça se complique !
A quoi correspond la matière organique ? Pour commencer, un coup d’oeil à Wikipedia :
« La matière organique (MO) est la matière fabriquée par les êtres vivants végétaux, animaux, ou micro-organismes composant leurs organes (tige, coquille, muscles, etc), formant ensemble la biomasse, ou la matière résultant de leur décomposition. Elle se distingue du reste de la matière – minérale -, à plusieurs titres :
* une faible proportion dans l’univers ;
* le rôle central joué par le carbone ;
* une évolution rapide au sein de cycles notamment dans les écosystèmes où elle passe par des étapes de décomposition. »
La matière organique est donc une résultante de la décomposition des végétaux ( cela donne l’humus) et de la décomposition des animaux (qui apporte l’azote).
Cette matière organique joue un rôle important :
– elle agit en tant que liant dans la terre et améliore la structure
– elle agit comme un garde-manger en mettant à disposition les éléments nutritifs pour les plantes
– elle stimule l’activité biologique du sol
Et bien sur, elle agit directement sur la croissance des plantes !
En fait, c’est cette matière organique qui apportent les nutriments indispensables à la flore (les plantes) mais aussi à la faune souterraine.
Donc normalement, je devrais être contente d’avoir beaucoup de matière organique. Mais je ne sais pas pourquoi, cette valeur élevée me titille !
D’ailleurs, en trainant sur internet, j’ai trouvé cette remarque « La quantité de matière organique d’un sol n’est pas le seul élément à prendre en compte. Certains sols à forte teneur en matière organique sont révélateurs d’un mauvais fonctionnement (défaut d’oxygénation empêchant une dégradation normale) »
C’est bien ce que je me disais, ça m’embête mais je ne comprends toujours pas le pourquoi !
La deuxième phrase » Sa fertilité est élevée et son activité biologique un peu faible » m’interpelle !
- fertilité élevée
Je suppose que ces termes font référence aux analyses chimiques du Calcium, Phospore, Potassium et Magnesium.
Effectivement, les résultats sont au dessus des teneurs maximales, à part pour le Calcium.
Par contre, je ne sais pas pourquoi ces éléments sont autant présents dans ma terre. Le jardin était un jardin potager avant notre arrivée il y a 20 ans. Serait-ce des restes de trop d’engrais ? Je n’en sais rien.
Je ne sais pas non plus si ces excès sont mauvais pour mes plantes. En général, les plantes ne sont pas comme les humains, elles ne consomment que ce qui leur est nécessaire (je connais peu de plante obèse !)
Y a-t-il un risque à ces excès ? Bonne question !
- activité biologique un peu faible
Vu l’activité des vers de terre et des autres petites bêtes dans le jardin, je croyais plutôt arriver sur une activité biologique normale voir élevée.
Bon, j’étais optimiste sur ce coup là !
Comment augmenter cette activité biologique ?
Un des conseils est l’apport de fumier de ferme composté, qui est un engrais naturel à libération lente qui stimule la croissance des plantes et l’activité biologique du sol. Cet engrais est à mettre en place au printemps, lors de la plantation des légumes.
Je note ! Et si je mets du compost venant de mon composteur ? Est-ce que cela va suffire à augmenter l’activité biologique ?
Un autre conseil est celui du paillage. Cela fait des années que j’essaie de pailler au maximum le potager.
Mais je n’ai pas assez de matière, alors je paille surtout autour des plantations pour limiter l’asséchement de la terre.
« Par conséquent, une meilleure production maraichère passe par une gestion fine de l’azote en fonction du cycle des plantes »
- utilisation de l’azote
Là, c’est du chinois ! D’abord, je n’ai aucun relevé d’azote dans l’analyse. Je ne sais donc pas si il y en a un peu, beaucoup ou pas du tout.
Et comment faire pour une « gestion fine » de l’azote ? Je vais devoir potasser le sujet !
Conclusion
Les résultats sont plutôt complets, mais peut-être pas assez expliqués au moins pour le novices. Enfin, comme indiqué, il est toujours possible de se rendre dans un magasin Botanic pour avoir quelques explications complémentaires.
En tous cas, je suis ravie d’avoir réalisé ce test. D’abord pour les résultats apportés : c’est bien de connaitre un peu sa terre.
Mais aussi, parce que du coup, j’ai passé un peu de temps sur internet pour comprendre tous ces résultats et que du coup, même si tout n’est pas encore très clair, je commence à mieux comprendre ma terre et que j’ai quand même quelques pistes pour l’améliorer.
Alors si vous souhaitez en savoir plus sur votre terre,
je ne peux que vous conseiller ce test qui me semble très complet, même si quelques explications supplémentaires pourraient être ajoutées pour les néophytes.
Pour information :
Botanic relance une opération « Pulvérisons les pesticides » les 26 et 27 septembre et les 3 et 4 octobre
Tutti-Fruti en Juillet
Le mois de juillet est plutôt chaud et orageux, mais du coup, Tutti-Fruti semble apprécier !
Les oignons
J’ai arraché les oignons et je suis plutôt contente de ma récolte. Tous les petits oignons installés en avril ont bien grossi. J’ai laissé en place ceux installés en juin.
Pour les échalotes, c’était un essai. En faisant le nettoyage pour installer les oignons en avril, j’ai retrouvé des petites échalotes qui avaient passé l’hiver en terre. Elles avaient une triste mine, mais je les ai quand même ré-installé en terre en me disant que je verrai bien. Et bien j’ai récolté une bonne dizaine de belles échalotes.
Les tomates
Pour le moment les tomates se portent bien et préparent plein de grappes de fruits. Cette année, je n’ai installé que 2 sortes de tomates cerise : des rondes rouges et des jaunes en forme de poire. Elles commencent à murir !
Les cornichons
Cette année, je n’ai pas eu de chance avec mes plants de cornichons. Les 3 premiers plants installés ont été boulotés par les limaces en une nuit. Il ne restait rien, même pas un bout de tige apparent ! J’ai donc replanté 3 nouveaux pieds. Je trouve qu’ils ont rattrapé le temps perdu et ils commencent à préparer le petits fruits.
Les courgettes
Cette année n’est vraiment pas terrible pour les courgettes.
Pourtant les plants que ma frangine avait semés étaient vraiment superbes.
Sur les 4 pieds installés:
– 2 se sont fait attaquer par les limaces et ont franchement triste mine.
– Les 2 autres ont eu du mal à s’installer et commencent seulement à être beaux.
Mais toujours aucun fruit à l’horizon !
Les patates
Pour les patates, c’est la cata !
D’abord, les feuillages ont franchement été boulotés par les limaces.
Nous avons ramassé rien que 5 limaces en une fois !
Puis elles ont du chopé le mildiou car elles ont commencé à noircir.
Et aujourd’hui, il ne reste rien !
Il me reste à démonter la tour pour voir si elles ont quand même eu le temps de faire quelques tubercules.
Les salades
Je n’ai pas fait de photo : les salades ont été la première gourmandise des limaces. Je n’ai pas réussi à en manger !
J’ai laissé en place les trognons qui sont montés à graines ! Reste à récolter les graines pour l’année prochaine.
Bilan
Le bilan est franchement mitigé ! Pour le moment, nous n’avons rien mangé du potager. Je me demande de plus en plus si je vais continuer ou transformer ce massif en massif de fleurs !
Nouveaux Rosiers
Quelques nouveaux rosiers sont venus s’installer au jardin et m’offrent leur premières roses.
Quel plaisir de découvrir leur forme et leur couleur ….Alors c’est parti pour un petit tour !
Rosier « Princesse de Galles »
Pour mon massif « Overdose » dédié aux blancs, je cherchais un petit rosier blanc pur et parfumé !
J’avais fait une petite liste, mais j’avais prévu d’attendre le printemps.
Et puis à l’automne, le VPCiste Willemse faisait une vente dans son entrepôt. Et je suis tombée sur « Princesse de Galles » bradé à 5 euros. Difficile de résister !
Pour sa première floraison, il m’a offert 3 roses. Je les trouve très jolies, mais pour le moment, je n’ai rien senti de son parfum. Du coté de sa couleur, je suis un peu déçu car la fleur vire légèrement au rose et ce n’est pas du tout ce que je voulais pour ce massif. Il est aussi attaqué par le marsonia !
Laissons le s’installer et nous verrons bien si il se porte mieux l’année prochaine !
Rosier « Charles de Gaulle »
Celui-ci, je l’ai choisi juste pour sa couleur dans le catalogue de Meilland. Il y est décrit comme « Un magnifique rosier au coloris lilas pourpre peu commun, dont la belle fleur en forme de coupe, de 35 à 40 pétales, bénéficie d’un parfum intense et pénétrant rosé verveine citronné. »
Arrivé au jardin en novembre 2012, il n’a pas fleuri en 2013. Mais en 2014, il me fait quelques roses début juin, puis à nouveau début juillet. Sa couleur est à la hauteur de mes attentes, mais coté parfum, je n’ai rien senti pour le moment (aurais-je le nez bouché ?)
Il est bien sur installé dans le massif « Des Tonnelles » avec les mauves et les bleus.
Franchement, j’adore sa couleur !
Rosier « Summer Wine »
J’ai un nouvel espace de jeu près de la maison devant des plaques béton imitation brique. Comme cet endroit est en plein soleil, je cherchais à y installer un rosier grimpant. Pour la couleur, je voulais trouver une rose de la même couleur que mes horribles plaques. J’avais bien sur préparé une liste, mais je n’avais pas fixé mon choix.
Quand nous sommes allés à Celles au printemps, je suis allée trainer sur le superbe stand de MelaRosa et je suis tombée sur « Summer Wine » qui était sur ma liste. Avec les conseil de Jean-lin, je n’ai pas pu résister !
Pour le moment, le Rosier « Summer Wine » est installé en pot sur la terrasse car son emplacement définitif n’est pas encore prêt.
Mais je suis déjà fan de sa couleur rose pêche-abricot !
Rosier « Phyllis Bide »
Lors de notre sortie à la pépinière MelaRosa mi-juin, j’ai croisé « Phyllis Bide ». Lui aussi était sur ma liste pour grimper devant mes horribles plaques. Que faire ? Chez MelaRosa, « Summer Wine » était en fleur, j’ai donc rapproché ses 2 rosiers et vérifié que le mélange des 2 était possible. Et oui, ça devrait le faire ! Voilà comment le rosier « Phyllis Bide » a rejoint le jardin. Il est toujours en pot car l’emplacement définitif n’est toujours pas fini.
Mais il est déjà très prometteur !
Quelle floraison !
Les boutons démarrent en jaune-abricoté, puis au fil du temps la teinte jaune s’estompe pour un final en blanc et rose.
J’ai juste posé le pot devant mes horribles plaques et je le trouve très assorti ! Mais j’ai des doutes pour l’association avec « Summer Wine » ….A suivre !
Bon j’ai aussi craqué sur 2 autres rosiers « Eugénie Guinoisseau » et « Grootendorst White » que je vous ai présenté ici.
Pour quelqu’un qui n’aime pas les rosiers, je trouve que je commence à en installer beaucoup ! ! ! !
Portes ouvertes chez MelaRosa
Le WE du 14 & 15 juin avait lieu les portes ouvertes à la pépinières MelaRosa, près d’Hesdin dans le Pas-deCalais.
Et pour une fois, le WE était libre…Restait à convaincre Grand Chef qui n’est pas forcément fan de roses et ma fille. Bon, quand je dis que Grand Chef n’est pas fan de rose, j’abuse ! Il aime les roses simples, normalement il devrait aimer celles de Jean-Lin Lebrun. Pour ma fille, son IUT lui a fourni une excellente excuse : partielle de 8h à midi. Ce sera donc une sortie en amoureux.
Une belle promenade
Alors samedi 14 juin, nous voilà partis direction le pays des roses. Sur la route, nous savourons le soleil sur les champs de blés et de lin. Le décor se vallonne au fur et à mesure où nous avançons du pays des 7 vallées, puis de Grigny.
Arrivés sur Grigny, nous suivons le fléchage et arrivons à 9h30 sur le parking, une grande pâture tondue !
Nous longeons les champs de roses et de jeunes rosiers.
L’entrée s’ouvre sur un magnifique spécimen du rosier « Rouge de Lens ».
Pas de doute,
nous sommes bien arrivés !
La pépinière est encore bien calme, même si nous croisons Jean-Lin et Monique, sa femme, qui s’affairent aux derniers préparatifs.
Nous en profitons pour découvrir tranquillement les lieux. Nous démarrons par une première partie qui présente les rosiers au naturel : des rosier plantés en isolé au milieu de l’herbe avec juste une allée tondue pour faire le tour des rosiers.
J’adore, d’autant plus que le circuit et parsemés de poèmes ou de phrases de personnes célèbres en rapport avec les roses, le jardin, la vie quoi !
Nous remontons ensuite vers la maison en appréciant tout autour les rosiers qui grimpent, qui se dressent ou qui rampent.
Les espaces sont ici un peu cloisonnés et les rosiers servent de murs, de tonnelles, de faire -valoir à la mare.
Les parfums nous entourent.
Difficile de dire quel rosier est à l’origine.
C’est tout le jardin qui est parfumé !
Nous continuons notre progression. Nous approchons de la maison et pouvons admirer de l’autre coté de la maison un magnifique pigeonnier, façon colombage. Différentes volailles animent de leurs cris le silence de la vallée. Le coq est bien réveillé et nous le rappellera toute la matinée. Quelques poussins se promènent et complète l’ambiance bucolique.
Au pied du pigeonnier, une magnifique rocaille fait la part belle aux rosiers rampants, mais aussi aux vivaces.
J’ai craqué sur une belle scabieuse au feuillage panaché. Pendant ce temps, Grand Chef admirait le pigeonnier !
Nous passons la maison et continuons notre promenade.
Nous arrivons sur un espace en cours de réalisation qui devrait aussi donner la vedette aux roses.
Puis nous retrouvons un chemin de roses ou les rosiers semblent vivre ici franchement libres.
C’est jolie aussi en haie libre !
Nous continuons notre avancée et arrivons sur le verger géré au naturel.
Pas de produit ici !
Les belles sauvages sont même repérées et identifiées par des fiches explicatives.
L’herbe est juste fauchée sur une bande permettant la promenade au milieu des fruitiers et des belles sauvages.
Arrivés tout en haut, nous profitons du spectacle sur la vallée : le vent s’amuse et fait onduler les champs de blés avoisinants.
Le calme est là, le bonheur aussi !
Nous redescendons de notre nuage, non du verger et retournons vers la maison.
A l’avant de la maison, un joli jardin mêle rosiers et vivaces.
Puis plus bas, un espace plus structuré met en scène les rosiers.
Et sur le coté, de longues allées bordées de chaque coté par des rosiers de toutes les couleurs et de toutes le formes !
Et voilà, il est 11h. Nous avons fini le tour du jardin. C’est le moment de regagner le devant de la maison pour le baptême !
Le baptême de « Eclats d’ambre »
Je n’avais jamais fait de baptême de rose, ni d’autre plante d’ailleurs. J’avais un peu peur d’une cérémonie un peu pompeuse. Mais j’avais déjà rencontré Jean-Lin plusieurs fois aux fêtes des plantes et je pensais quand même que ce serait surement bon enfant.
Je n’ai pas été déçue !
Jean-lin nous a avoué sa passion pour …la bière ! Et surtout, nous a expliqué comment lui est venu l’idée du nom pour son rosier. Une belle bouteille de bière de chez Jenlain pour un millésime « ambré brillant aux ombres de velours surmonté d’une mousse délicate et persistante » au doux nom de « Eclats d’ambre ». Un appel téléphonique à la brasserie pour obtenir l’accord d’utiliser le nom et une belle amitié qui démarre : M Duyck, patron de la brasserie Jenlain, est venu en personne accompagné de sa femme pour baptiser ce rosier.
Le baptême s’est bien sûr fait à la bière pour la rose et pour le public.
La plus surprise a sans doute été Cécile (Mme David de Jardin-Plaisir.com) que Jean-Lin a appelé pour être la représentante de sa fille Ambre, marraine du rosier !
J’ai adoré ce moment un peu intime avec Jean-Lin, le créateur passionné et passionnant, et j’ai bavé sur ce beau rosier au couleur changeante.
Si vous voulez plus de photos sur ce beau rosier, n’hésitez pas à vous rendre sur le blog de David ici
Des roses ! ! !
La pépinière n’est pas juste un espace de promenade au naturel, quoique ça comblait amplement mon Grand Chef. Mais bien sûr, il y avait des roses à vendre, de toutes sortes, simples ou doubles, modernes ou anciennes, grimpantes ou rampantes….De quoi satisfaire tous les amoureux de roses !
Pour cela,
tout au long du parcours, les rosiers étaient présentés par thème (grimpant, moderne, botanique…) et
par ordre alphabétique.
Des petits soldats bien rangés et
bien présentés avec une fiche descriptive précise rappelant ses origines et ses caractéristiques.
Bon, il me reste à refaire le tour de la pépinière pour faire un choix dans toutes ces beautés et montrait à mon Grand Chef les nombreuses variétés de rose.
Au début de la journée, j’ai commencé à prendre chaque rosier en photo avec son nom et puis, j’ai vite abandonné : il y avait bien trop de rosiers et même si ma carte était vide, j’aurais passé bien trop de temps à trier toutes ces photos. J’ai donc fini par prendre en photo que les roses qui me tentaient.
Mais quel plaisir de voir la rose en vrai et d’avoir à coté sa description !
De pouvoir comparer les couleurs, les formes, les parfums.
On ne peut pas dire que ça facilite le choix !
Et non, trop de choix tue le choix ! Jean-Lin pour la prochaine fois n’en met pas autant ….
Grand Chef te remerciera
Moi, j’aurai pu passer la journée à savourer toutes ces belles.
Mes achats
Mais bon, il faut bien se décider à un moment !
J’ai beaucoup hésité dans les rosiers pourpre-violet.
« Coriandre » m’a tenté un bon moment par ses boutons tortueux.
Mais j’étais tenté depuis longtemps par un mousseux.
J’ai donc craqué sur « Eugénie Guinoisseau » un très joli mousseux aux couleurs variées.
Je sais déjà où je vais l’installer. Il ira éclairer le massif des Tonnelles en compagnie des mauves.
J’avais craqué l’année dernière sur un rosier arbustif pour installer dans le massif « Overdose« .
Je n’avais pas osé !
En le voyant chez MelaRosa, j’ai craqué sur sa petite fleur en forme d’oeillet.
Grand Chef le trouve sympa.
Yes !
Voici « Grootendorst White » pour mon massif blanc.
Jusque là, je suis plutôt raisonnable et respecte ma liste.
Et puis je croise le petit grimpant « Phyllis Bide » aux couleurs changeantes.
J’avais hésité au printemps pour couvrir les plaques près de la terrasse, mais j’avais choisi « Summer Wine » que j’avais pris chez MelaRosa à Celles.
Mais en le voyant là, j’ai craqué sur ses petits boutons orangés et des belles fleurs ébouriffées blanches et roses.
Il ira s’installer avec « Summer Wine » pour un duo coloré.
Je n’ai pas pris de création de la pépinière. Je découvrais un peu les belles. J’ai adoré « l’Ami Pierrot », mais je ne voyais pas où l’installer.
Et pour « Eclats d’ambre », j’ai tourné autour pendant une bonne demie heure. Mais difficile d’admettre que pour le moment, je n’ai pas de place pour lui au jardin. Mais je cogite ! ! ! !
Des rencontres
Bien sur, nous avons rencontré Jean-Lin et sa femme Monique, toujours prêts à fournir des conseils sur les rosiers.
Mais nous avons aussi retrouvé David et Cécile, sa femme, du blog plaisir-jardin. Et David en a profité pour jouer les entremetteurs et faire les présentations !
C’est comme cela que nous avons fait connaissance avec Philippe (Le jardin des Aiguillons), Arnaud ( Le jardin du Triton), Chantal ( Le jardin de Diascia), Delphine ( Couin de Jardin) fan de MelaRosa et Nicole et Bernard ( Le Jardin de Bernic). Quel plaisir de rencontrer en vrai tous ces blogueurs !
David en a profité pour faire faire une photo souvenir !
Photo David Henriet – http://www.plaisir-jardin.com/
Nous avons papoté un bon moment. Puis chacun est parti faire son tour. Et nous nous sommes retrouvés plusieurs fois dans le magnifique jardin ou devant des rosiers. Des moments d’échange vrais et généreux !
J’ai aussi profité de la journée pour rencontrer Jérome, Au fil de l’eau, qui faisait parti des quelques pépiniéristes présents sur le site. Je l’ai embêté un bon moment car je voudrais démarrer un petit bassin et je suis donc repartie avec quelques plantes.
A passé 13h30, nous avons décidé de quitter le paradis des roses.
Mais c’est sur, nous reviendrons !
Crédit : Les roses en musique
Pendant toute la journée chez MelaRosa et puis en écrivant l’article, une chanson me trottait dans la tête. C’est une chanson du groupe Danakil que j’aime beaucoup : Les champs de Rose. Je la dédie à Jean-Lin et sa femme, car je trouve qu’elle leur va vraiment bien.
Voici juste le début de la chanson :
« Parcourir le monde et voir ce que la vie propose
Vivre au grand air et marcher dans les champs de roses
Visiter les places où le destin me dépose
Et devant les merveilles du monde je prendrai la pose
Parcourir le monde et voir ce que la vie propose
Vivre au grand air et marcher dans les champs de roses
Quelque part, sur la route, il y a bien quelque chose
Repère ton étoiles et décroche-la si tu l’oses »
Et vous pouvez l’écouter ici