Archive pour la categorie ‘Au Jardin’
Kit d’analyse de sol de chez Botanic
Présentation et envoi
Petit retour en arrière.
En mars, lors de notre sortie avec Botanic, nous avons eu le droit à la présentation d’un nouveau produit réalisé en collaboration avec le LAMS, le Laboratoire d’Analyses Microbiologiques des Sols.
Le LAMS a été créé en 1990 par Lydia et Claude Bourguignon afin d’alerter les exploitants de la Terre( agriculteurs, vignerons, éleveurs…) sur une gestion durable de leurs sols.
Alors quand Botanic m’a proposé de tester le kit d’analyse, j’ai tout de suite accepté en me disant que j’allais profiter des conseils de ces experts du « sol vivant ».
A peine reçu, j’ai déballé le kit.
Ce kit se présente dans une boite cartonnée qui contient
– une première enveloppe dans laquelle mettre la terre
– une deuxième enveloppe, adressée au LAMS, dans laquelle mettre l’enveloppe de terre et pré-timbrée en colissimo
– une fiche explicative assez claire.
Comme indiqué sur la fiche explicative, j’ai récolté ma terre en plusieurs endroits du potager, puis mélangé et nettoyé des petits cailloux. Ensuite, il suffit de remplir l’enveloppe puis de la glisser dans la 2ème enveloppe, puis se rendre à la poste pour y déposer l’enveloppe (ça s’est le plus compliqué !)
Le 12 juin, ma terre est donc partie par la poste direction le LAMS.
Et ensuite, il faut attendre !
Présentation des résultats
Le 11 juillet, l’enveloppe tant attendue est là.
En première lecture, les résultats sont présentés très clairement dans des tableaux et des graphiques pour un aspect visuel plus explicite.
Il y a beaucoup d’informations. Trop !
Beaucoup d’informations ne me disent rien.
En fait, je sais que ma terre est argileuse, mais après, je ne me suis pas vraiment posée de question.
J’avoue que je jardine franchement au « filing » …
C’est le moment de se poser les bonnes questions !
Le premier conseil retourné avec le résultat de l’analyse est de prendre rendez-vous avec le responsable Eco-Jardinage de votre magasin Botanic !
Je n’ai pas de magasin Botanic près de chez moi.
Je fais comment ?
Bon, heureusement, maintenant il y a internet. Je vais pouvoir faire quelques recherches…
Mais bon j’aurai préféré avoir les explications directement avec les résultats de l’analyse.
La deuxième page fournit des conseils liés a la qualité du sol.
Décryptage des résultats et des conseils
Alors c’est parti pour un déchiffrage des informations ! Sur la 2ème page, quelques remarques ont retenu mon attention.
Une des premières phrases qui a retenu mon attention est la suivante :
« Votre sol est argilo-limoneux, riche en matière organique avec un PH correct ».
- Sol argilo-limoneux : pour le coté argileux pas de doute.
Ma terre est lourde, compacte, très collante quand elle est humide, très craquelée quand il fait sec.
L’épaisseur de terre n’est que de 50 cm et ensuite, je suis directement sur l’argile.
Une belle argile ocre, que je donnais aux filles quand elles étaient petites pour faire de la poterie !
Les terres argileuses ont l’avantage de retenir l’eau et les nutriments, mais leur inconvénient est leur drainage lent qui entraine des risques d’asphyxie pour certaines plantes.
Pour le coté limoneux, je ne voie pas vraiment !
- avec un PH correct
Le PH est de 7.2 soit effectivement un PH neutre.
Du coup, je comprends mieux mes doutes sur l’acidité du terrain.
Dès le début du jardin, je me suis basée sur les plantes qui vivaient au jardin pour essayer de définir l’acidité du sol.
Il y avait de la prêle, des boutons d’or, des petits géraniums vivaces, des primevères sauvages.
Comme la prêle était vraiment dominante, j’en ai tout d’abord déduit que le jardin était effectivement acide. D’ailleurs, tous les rhododendrons et azalées que j’ai installés au jardin se portent à merveille.
Mais les géraniums et les primevères sont plutôt des plantes de terre alcaline…
Finalement tout s’explique, le PH est neutre est convient donc à une grande majorité de plantes.
- riche en matière organique
Là, ça se complique !
A quoi correspond la matière organique ? Pour commencer, un coup d’oeil à Wikipedia :
« La matière organique (MO) est la matière fabriquée par les êtres vivants végétaux, animaux, ou micro-organismes composant leurs organes (tige, coquille, muscles, etc), formant ensemble la biomasse, ou la matière résultant de leur décomposition. Elle se distingue du reste de la matière – minérale -, à plusieurs titres :
* une faible proportion dans l’univers ;
* le rôle central joué par le carbone ;
* une évolution rapide au sein de cycles notamment dans les écosystèmes où elle passe par des étapes de décomposition. »
La matière organique est donc une résultante de la décomposition des végétaux ( cela donne l’humus) et de la décomposition des animaux (qui apporte l’azote).
Cette matière organique joue un rôle important :
– elle agit en tant que liant dans la terre et améliore la structure
– elle agit comme un garde-manger en mettant à disposition les éléments nutritifs pour les plantes
– elle stimule l’activité biologique du sol
Et bien sur, elle agit directement sur la croissance des plantes !
En fait, c’est cette matière organique qui apportent les nutriments indispensables à la flore (les plantes) mais aussi à la faune souterraine.
Donc normalement, je devrais être contente d’avoir beaucoup de matière organique. Mais je ne sais pas pourquoi, cette valeur élevée me titille !
D’ailleurs, en trainant sur internet, j’ai trouvé cette remarque « La quantité de matière organique d’un sol n’est pas le seul élément à prendre en compte. Certains sols à forte teneur en matière organique sont révélateurs d’un mauvais fonctionnement (défaut d’oxygénation empêchant une dégradation normale) »
C’est bien ce que je me disais, ça m’embête mais je ne comprends toujours pas le pourquoi !
La deuxième phrase » Sa fertilité est élevée et son activité biologique un peu faible » m’interpelle !
- fertilité élevée
Je suppose que ces termes font référence aux analyses chimiques du Calcium, Phospore, Potassium et Magnesium.
Effectivement, les résultats sont au dessus des teneurs maximales, à part pour le Calcium.
Par contre, je ne sais pas pourquoi ces éléments sont autant présents dans ma terre. Le jardin était un jardin potager avant notre arrivée il y a 20 ans. Serait-ce des restes de trop d’engrais ? Je n’en sais rien.
Je ne sais pas non plus si ces excès sont mauvais pour mes plantes. En général, les plantes ne sont pas comme les humains, elles ne consomment que ce qui leur est nécessaire (je connais peu de plante obèse !)
Y a-t-il un risque à ces excès ? Bonne question !
- activité biologique un peu faible
Vu l’activité des vers de terre et des autres petites bêtes dans le jardin, je croyais plutôt arriver sur une activité biologique normale voir élevée.
Bon, j’étais optimiste sur ce coup là !
Comment augmenter cette activité biologique ?
Un des conseils est l’apport de fumier de ferme composté, qui est un engrais naturel à libération lente qui stimule la croissance des plantes et l’activité biologique du sol. Cet engrais est à mettre en place au printemps, lors de la plantation des légumes.
Je note ! Et si je mets du compost venant de mon composteur ? Est-ce que cela va suffire à augmenter l’activité biologique ?
Un autre conseil est celui du paillage. Cela fait des années que j’essaie de pailler au maximum le potager.
Mais je n’ai pas assez de matière, alors je paille surtout autour des plantations pour limiter l’asséchement de la terre.
« Par conséquent, une meilleure production maraichère passe par une gestion fine de l’azote en fonction du cycle des plantes »
- utilisation de l’azote
Là, c’est du chinois ! D’abord, je n’ai aucun relevé d’azote dans l’analyse. Je ne sais donc pas si il y en a un peu, beaucoup ou pas du tout.
Et comment faire pour une « gestion fine » de l’azote ? Je vais devoir potasser le sujet !
Conclusion
Les résultats sont plutôt complets, mais peut-être pas assez expliqués au moins pour le novices. Enfin, comme indiqué, il est toujours possible de se rendre dans un magasin Botanic pour avoir quelques explications complémentaires.
En tous cas, je suis ravie d’avoir réalisé ce test. D’abord pour les résultats apportés : c’est bien de connaitre un peu sa terre.
Mais aussi, parce que du coup, j’ai passé un peu de temps sur internet pour comprendre tous ces résultats et que du coup, même si tout n’est pas encore très clair, je commence à mieux comprendre ma terre et que j’ai quand même quelques pistes pour l’améliorer.
Alors si vous souhaitez en savoir plus sur votre terre,
je ne peux que vous conseiller ce test qui me semble très complet, même si quelques explications supplémentaires pourraient être ajoutées pour les néophytes.
Pour information :
Botanic relance une opération « Pulvérisons les pesticides » les 26 et 27 septembre et les 3 et 4 octobre
Tutti-Fruti en Juillet
Le mois de juillet est plutôt chaud et orageux, mais du coup, Tutti-Fruti semble apprécier !
Les oignons
J’ai arraché les oignons et je suis plutôt contente de ma récolte. Tous les petits oignons installés en avril ont bien grossi. J’ai laissé en place ceux installés en juin.
Pour les échalotes, c’était un essai. En faisant le nettoyage pour installer les oignons en avril, j’ai retrouvé des petites échalotes qui avaient passé l’hiver en terre. Elles avaient une triste mine, mais je les ai quand même ré-installé en terre en me disant que je verrai bien. Et bien j’ai récolté une bonne dizaine de belles échalotes.
Les tomates
Pour le moment les tomates se portent bien et préparent plein de grappes de fruits. Cette année, je n’ai installé que 2 sortes de tomates cerise : des rondes rouges et des jaunes en forme de poire. Elles commencent à murir !
Les cornichons
Cette année, je n’ai pas eu de chance avec mes plants de cornichons. Les 3 premiers plants installés ont été boulotés par les limaces en une nuit. Il ne restait rien, même pas un bout de tige apparent ! J’ai donc replanté 3 nouveaux pieds. Je trouve qu’ils ont rattrapé le temps perdu et ils commencent à préparer le petits fruits.
Les courgettes
Cette année n’est vraiment pas terrible pour les courgettes.
Pourtant les plants que ma frangine avait semés étaient vraiment superbes.
Sur les 4 pieds installés:
– 2 se sont fait attaquer par les limaces et ont franchement triste mine.
– Les 2 autres ont eu du mal à s’installer et commencent seulement à être beaux.
Mais toujours aucun fruit à l’horizon !
Les patates
Pour les patates, c’est la cata !
D’abord, les feuillages ont franchement été boulotés par les limaces.
Nous avons ramassé rien que 5 limaces en une fois !
Puis elles ont du chopé le mildiou car elles ont commencé à noircir.
Et aujourd’hui, il ne reste rien !
Il me reste à démonter la tour pour voir si elles ont quand même eu le temps de faire quelques tubercules.
Les salades
Je n’ai pas fait de photo : les salades ont été la première gourmandise des limaces. Je n’ai pas réussi à en manger !
J’ai laissé en place les trognons qui sont montés à graines ! Reste à récolter les graines pour l’année prochaine.
Bilan
Le bilan est franchement mitigé ! Pour le moment, nous n’avons rien mangé du potager. Je me demande de plus en plus si je vais continuer ou transformer ce massif en massif de fleurs !
Nouveaux Rosiers
Quelques nouveaux rosiers sont venus s’installer au jardin et m’offrent leur premières roses.
Quel plaisir de découvrir leur forme et leur couleur ….Alors c’est parti pour un petit tour !
Rosier « Princesse de Galles »
Pour mon massif « Overdose » dédié aux blancs, je cherchais un petit rosier blanc pur et parfumé !
J’avais fait une petite liste, mais j’avais prévu d’attendre le printemps.
Et puis à l’automne, le VPCiste Willemse faisait une vente dans son entrepôt. Et je suis tombée sur « Princesse de Galles » bradé à 5 euros. Difficile de résister !
Pour sa première floraison, il m’a offert 3 roses. Je les trouve très jolies, mais pour le moment, je n’ai rien senti de son parfum. Du coté de sa couleur, je suis un peu déçu car la fleur vire légèrement au rose et ce n’est pas du tout ce que je voulais pour ce massif. Il est aussi attaqué par le marsonia !
Laissons le s’installer et nous verrons bien si il se porte mieux l’année prochaine !
Rosier « Charles de Gaulle »
Celui-ci, je l’ai choisi juste pour sa couleur dans le catalogue de Meilland. Il y est décrit comme « Un magnifique rosier au coloris lilas pourpre peu commun, dont la belle fleur en forme de coupe, de 35 à 40 pétales, bénéficie d’un parfum intense et pénétrant rosé verveine citronné. »
Arrivé au jardin en novembre 2012, il n’a pas fleuri en 2013. Mais en 2014, il me fait quelques roses début juin, puis à nouveau début juillet. Sa couleur est à la hauteur de mes attentes, mais coté parfum, je n’ai rien senti pour le moment (aurais-je le nez bouché ?)
Il est bien sur installé dans le massif « Des Tonnelles » avec les mauves et les bleus.
Franchement, j’adore sa couleur !
Rosier « Summer Wine »
J’ai un nouvel espace de jeu près de la maison devant des plaques béton imitation brique. Comme cet endroit est en plein soleil, je cherchais à y installer un rosier grimpant. Pour la couleur, je voulais trouver une rose de la même couleur que mes horribles plaques. J’avais bien sur préparé une liste, mais je n’avais pas fixé mon choix.
Quand nous sommes allés à Celles au printemps, je suis allée trainer sur le superbe stand de MelaRosa et je suis tombée sur « Summer Wine » qui était sur ma liste. Avec les conseil de Jean-lin, je n’ai pas pu résister !
Pour le moment, le Rosier « Summer Wine » est installé en pot sur la terrasse car son emplacement définitif n’est pas encore prêt.
Mais je suis déjà fan de sa couleur rose pêche-abricot !
Rosier « Phyllis Bide »
Lors de notre sortie à la pépinière MelaRosa mi-juin, j’ai croisé « Phyllis Bide ». Lui aussi était sur ma liste pour grimper devant mes horribles plaques. Que faire ? Chez MelaRosa, « Summer Wine » était en fleur, j’ai donc rapproché ses 2 rosiers et vérifié que le mélange des 2 était possible. Et oui, ça devrait le faire ! Voilà comment le rosier « Phyllis Bide » a rejoint le jardin. Il est toujours en pot car l’emplacement définitif n’est toujours pas fini.
Mais il est déjà très prometteur !
Quelle floraison !
Les boutons démarrent en jaune-abricoté, puis au fil du temps la teinte jaune s’estompe pour un final en blanc et rose.
J’ai juste posé le pot devant mes horribles plaques et je le trouve très assorti ! Mais j’ai des doutes pour l’association avec « Summer Wine » ….A suivre !
Bon j’ai aussi craqué sur 2 autres rosiers « Eugénie Guinoisseau » et « Grootendorst White » que je vous ai présenté ici.
Pour quelqu’un qui n’aime pas les rosiers, je trouve que je commence à en installer beaucoup ! ! ! !
Portes ouvertes chez MelaRosa
Le WE du 14 & 15 juin avait lieu les portes ouvertes à la pépinières MelaRosa, près d’Hesdin dans le Pas-deCalais.
Et pour une fois, le WE était libre…Restait à convaincre Grand Chef qui n’est pas forcément fan de roses et ma fille. Bon, quand je dis que Grand Chef n’est pas fan de rose, j’abuse ! Il aime les roses simples, normalement il devrait aimer celles de Jean-Lin Lebrun. Pour ma fille, son IUT lui a fourni une excellente excuse : partielle de 8h à midi. Ce sera donc une sortie en amoureux.
Une belle promenade
Alors samedi 14 juin, nous voilà partis direction le pays des roses. Sur la route, nous savourons le soleil sur les champs de blés et de lin. Le décor se vallonne au fur et à mesure où nous avançons du pays des 7 vallées, puis de Grigny.
Arrivés sur Grigny, nous suivons le fléchage et arrivons à 9h30 sur le parking, une grande pâture tondue !
Nous longeons les champs de roses et de jeunes rosiers.
L’entrée s’ouvre sur un magnifique spécimen du rosier « Rouge de Lens ».
Pas de doute,
nous sommes bien arrivés !
La pépinière est encore bien calme, même si nous croisons Jean-Lin et Monique, sa femme, qui s’affairent aux derniers préparatifs.
Nous en profitons pour découvrir tranquillement les lieux. Nous démarrons par une première partie qui présente les rosiers au naturel : des rosier plantés en isolé au milieu de l’herbe avec juste une allée tondue pour faire le tour des rosiers.
J’adore, d’autant plus que le circuit et parsemés de poèmes ou de phrases de personnes célèbres en rapport avec les roses, le jardin, la vie quoi !
Nous remontons ensuite vers la maison en appréciant tout autour les rosiers qui grimpent, qui se dressent ou qui rampent.
Les espaces sont ici un peu cloisonnés et les rosiers servent de murs, de tonnelles, de faire -valoir à la mare.
Les parfums nous entourent.
Difficile de dire quel rosier est à l’origine.
C’est tout le jardin qui est parfumé !
Nous continuons notre progression. Nous approchons de la maison et pouvons admirer de l’autre coté de la maison un magnifique pigeonnier, façon colombage. Différentes volailles animent de leurs cris le silence de la vallée. Le coq est bien réveillé et nous le rappellera toute la matinée. Quelques poussins se promènent et complète l’ambiance bucolique.
Au pied du pigeonnier, une magnifique rocaille fait la part belle aux rosiers rampants, mais aussi aux vivaces.
J’ai craqué sur une belle scabieuse au feuillage panaché. Pendant ce temps, Grand Chef admirait le pigeonnier !
Nous passons la maison et continuons notre promenade.
Nous arrivons sur un espace en cours de réalisation qui devrait aussi donner la vedette aux roses.
Puis nous retrouvons un chemin de roses ou les rosiers semblent vivre ici franchement libres.
C’est jolie aussi en haie libre !
Nous continuons notre avancée et arrivons sur le verger géré au naturel.
Pas de produit ici !
Les belles sauvages sont même repérées et identifiées par des fiches explicatives.
L’herbe est juste fauchée sur une bande permettant la promenade au milieu des fruitiers et des belles sauvages.
Arrivés tout en haut, nous profitons du spectacle sur la vallée : le vent s’amuse et fait onduler les champs de blés avoisinants.
Le calme est là, le bonheur aussi !
Nous redescendons de notre nuage, non du verger et retournons vers la maison.
A l’avant de la maison, un joli jardin mêle rosiers et vivaces.
Puis plus bas, un espace plus structuré met en scène les rosiers.
Et sur le coté, de longues allées bordées de chaque coté par des rosiers de toutes les couleurs et de toutes le formes !
Et voilà, il est 11h. Nous avons fini le tour du jardin. C’est le moment de regagner le devant de la maison pour le baptême !
Le baptême de « Eclats d’ambre »
Je n’avais jamais fait de baptême de rose, ni d’autre plante d’ailleurs. J’avais un peu peur d’une cérémonie un peu pompeuse. Mais j’avais déjà rencontré Jean-Lin plusieurs fois aux fêtes des plantes et je pensais quand même que ce serait surement bon enfant.
Je n’ai pas été déçue !
Jean-lin nous a avoué sa passion pour …la bière ! Et surtout, nous a expliqué comment lui est venu l’idée du nom pour son rosier. Une belle bouteille de bière de chez Jenlain pour un millésime « ambré brillant aux ombres de velours surmonté d’une mousse délicate et persistante » au doux nom de « Eclats d’ambre ». Un appel téléphonique à la brasserie pour obtenir l’accord d’utiliser le nom et une belle amitié qui démarre : M Duyck, patron de la brasserie Jenlain, est venu en personne accompagné de sa femme pour baptiser ce rosier.
Le baptême s’est bien sûr fait à la bière pour la rose et pour le public.
La plus surprise a sans doute été Cécile (Mme David de Jardin-Plaisir.com) que Jean-Lin a appelé pour être la représentante de sa fille Ambre, marraine du rosier !
J’ai adoré ce moment un peu intime avec Jean-Lin, le créateur passionné et passionnant, et j’ai bavé sur ce beau rosier au couleur changeante.
Si vous voulez plus de photos sur ce beau rosier, n’hésitez pas à vous rendre sur le blog de David ici
Des roses ! ! !
La pépinière n’est pas juste un espace de promenade au naturel, quoique ça comblait amplement mon Grand Chef. Mais bien sûr, il y avait des roses à vendre, de toutes sortes, simples ou doubles, modernes ou anciennes, grimpantes ou rampantes….De quoi satisfaire tous les amoureux de roses !
Pour cela,
tout au long du parcours, les rosiers étaient présentés par thème (grimpant, moderne, botanique…) et
par ordre alphabétique.
Des petits soldats bien rangés et
bien présentés avec une fiche descriptive précise rappelant ses origines et ses caractéristiques.
Bon, il me reste à refaire le tour de la pépinière pour faire un choix dans toutes ces beautés et montrait à mon Grand Chef les nombreuses variétés de rose.
Au début de la journée, j’ai commencé à prendre chaque rosier en photo avec son nom et puis, j’ai vite abandonné : il y avait bien trop de rosiers et même si ma carte était vide, j’aurais passé bien trop de temps à trier toutes ces photos. J’ai donc fini par prendre en photo que les roses qui me tentaient.
Mais quel plaisir de voir la rose en vrai et d’avoir à coté sa description !
De pouvoir comparer les couleurs, les formes, les parfums.
On ne peut pas dire que ça facilite le choix !
Et non, trop de choix tue le choix ! Jean-Lin pour la prochaine fois n’en met pas autant ….
Grand Chef te remerciera
Moi, j’aurai pu passer la journée à savourer toutes ces belles.
Mes achats
Mais bon, il faut bien se décider à un moment !
J’ai beaucoup hésité dans les rosiers pourpre-violet.
« Coriandre » m’a tenté un bon moment par ses boutons tortueux.
Mais j’étais tenté depuis longtemps par un mousseux.
J’ai donc craqué sur « Eugénie Guinoisseau » un très joli mousseux aux couleurs variées.
Je sais déjà où je vais l’installer. Il ira éclairer le massif des Tonnelles en compagnie des mauves.
J’avais craqué l’année dernière sur un rosier arbustif pour installer dans le massif « Overdose« .
Je n’avais pas osé !
En le voyant chez MelaRosa, j’ai craqué sur sa petite fleur en forme d’oeillet.
Grand Chef le trouve sympa.
Yes !
Voici « Grootendorst White » pour mon massif blanc.
Jusque là, je suis plutôt raisonnable et respecte ma liste.
Et puis je croise le petit grimpant « Phyllis Bide » aux couleurs changeantes.
J’avais hésité au printemps pour couvrir les plaques près de la terrasse, mais j’avais choisi « Summer Wine » que j’avais pris chez MelaRosa à Celles.
Mais en le voyant là, j’ai craqué sur ses petits boutons orangés et des belles fleurs ébouriffées blanches et roses.
Il ira s’installer avec « Summer Wine » pour un duo coloré.
Je n’ai pas pris de création de la pépinière. Je découvrais un peu les belles. J’ai adoré « l’Ami Pierrot », mais je ne voyais pas où l’installer.
Et pour « Eclats d’ambre », j’ai tourné autour pendant une bonne demie heure. Mais difficile d’admettre que pour le moment, je n’ai pas de place pour lui au jardin. Mais je cogite ! ! ! !
Des rencontres
Bien sur, nous avons rencontré Jean-Lin et sa femme Monique, toujours prêts à fournir des conseils sur les rosiers.
Mais nous avons aussi retrouvé David et Cécile, sa femme, du blog plaisir-jardin. Et David en a profité pour jouer les entremetteurs et faire les présentations !
C’est comme cela que nous avons fait connaissance avec Philippe (Le jardin des Aiguillons), Arnaud ( Le jardin du Triton), Chantal ( Le jardin de Diascia), Delphine ( Couin de Jardin) fan de MelaRosa et Nicole et Bernard ( Le Jardin de Bernic). Quel plaisir de rencontrer en vrai tous ces blogueurs !
David en a profité pour faire faire une photo souvenir !
Photo David Henriet – http://www.plaisir-jardin.com/
Nous avons papoté un bon moment. Puis chacun est parti faire son tour. Et nous nous sommes retrouvés plusieurs fois dans le magnifique jardin ou devant des rosiers. Des moments d’échange vrais et généreux !
J’ai aussi profité de la journée pour rencontrer Jérome, Au fil de l’eau, qui faisait parti des quelques pépiniéristes présents sur le site. Je l’ai embêté un bon moment car je voudrais démarrer un petit bassin et je suis donc repartie avec quelques plantes.
A passé 13h30, nous avons décidé de quitter le paradis des roses.
Mais c’est sur, nous reviendrons !
Crédit : Les roses en musique
Pendant toute la journée chez MelaRosa et puis en écrivant l’article, une chanson me trottait dans la tête. C’est une chanson du groupe Danakil que j’aime beaucoup : Les champs de Rose. Je la dédie à Jean-Lin et sa femme, car je trouve qu’elle leur va vraiment bien.
Voici juste le début de la chanson :
« Parcourir le monde et voir ce que la vie propose
Vivre au grand air et marcher dans les champs de roses
Visiter les places où le destin me dépose
Et devant les merveilles du monde je prendrai la pose
Parcourir le monde et voir ce que la vie propose
Vivre au grand air et marcher dans les champs de roses
Quelque part, sur la route, il y a bien quelque chose
Repère ton étoiles et décroche-la si tu l’oses »
Et vous pouvez l’écouter ici
Hôtel à insectes vu par Botanic
Toujours dans la démarche de favoriser le jardin au Naturel, Botanic a lancé en interne dans ses différents magasins un concours du plus bel hôtel à insectes.
Ce concours est bien sur fédérateur pour les équipes Botanic et permet également de diffuser des idées pour un plus large public sur la thématique du jardin naturel.
La créativité et la récupération de matériaux ont été à l’honneur pour des réalisations aussi surprenantes qu’intéressantes !
Réalisation du Botanic de Macon.
Cette initiative a permis à chaque magasin de communiquer d’une manière ludique sur le jardinage naturel en exposant leur hôtel à insectes et trois d’entre eux ont été récompensés pour leurs réalisations.
Vous pouvez retrouver les autres hôtels à insectes ici
Petit jeu
Magazine Botanic
J’ai 3 magnifiques magazines à vous faire gagner !
Vous pouvez accéder à la version numérique ici. Mais si comme moi, vous êtes accro au papier ….je peux vous en faire gagner 1 exemplaire !
Pour participer, laisser moi un commentaire avec la réponse à la question suivante : qu’a fait Grand Chef ?
Petit Jeu : qu’a fait Grand Chef ?
Avant
Après
Alors, vous avez trouvé ?
Laissez moi un commentaire. Les 3 premiers commentaires recevront le magazine chez eux !
Sinon, un petit indice : ce qu’à fait Grand Chef a un rapport avec le magazine !
Bon jeu et bon WE
Avancement dans Tutti-Fruti
Avril
Début avril, j’avais démarré le nettoyage de Tutti-Fruti, mon potager au milieu des fleurs.
Bon, j’avoue, je n’avais désherbé qu’une partie du massif. Devant les tuteurs à tomates, j’ai installé les oignons et les échalotes, mais je n’ai fait que la moitié de la longueur.
A l’arrière du massif, j’ai fait un coup de nettoyage, enlevé un peu d’aster qui s’était franchement étalé et j’ai installé la tour à pommes de terre.
Et depuis, le mauvais temps ne m’avait pas aidé à avancer !
Mai avant nettoyage
Le temps étant changeant et en tous cas propice aux plantes, le massif s’est couvert de myosotis ce qui lui donne un petit air sauvage (et aussi de mauvaises herbes). La bourrache s’est également bien installée attirant, comme un aimant, bourdons et abeilles !
J’avoue : je ne suis pas en avance !
Mai après nettoyage
Bon, les Saints de Glace sont passés, il est temps de penser à la mise en place des tomates, courgettes …. Mais avant, il faut nettoyer le massif. Les derniers jours ont été chauds et secs, mais avant nous avons eu beaucoup d’eau. J’avoue que je comptais un peu sur toute cette eau pour me faciliter la tache du bêchage !
J’ai donc attaqué samedi après-midi. Première étape, j’arrache le myosotis qui couvre le massif. En dessous, la terre est encore humide : en fait, les myosotis ont évité le dessèchement de la terre. Un vrai bonheur et surtout une leçon à retenir : ne pas désherber trop tôt les myosotis qui s’arrachent tous seuls et protègent la terre.
Bon, j’ai quand passé 3h samedi plus 2 dimanche matin. Mais la chaleur était tellement forte (surtout après le froid des jours précédents) que j’ai fait des pauses fraiches et hydratantes régulièrement.
Voilà le massif est presque parfait. Il ne reste plus qu’à mettre en place !
Dans la serre
Et oui, dans la serre, les tomates cerises attendent d’être plantées. Cette année, ce sera 2 variétés sans nom, une rouge classique et une jaune en forme de poire dont j’ai récupéré des graines sur la production de l’année dernière.
Comme chaque année, j’installerai au moins 2 plants de tomates dans la serre.
Les courgettes sont elles aussi prêtes pour s’installer au jardin.
Et les salades se portent mieux en godet qu’au potager : ca fait 3 fois que je mets en place les plants de salades et que les limaces me boulottent tout. C’est rageant ! Je vais quand même re-tenter …..
Cette année, il manque dans la serre les oeillets d’inde. Je pensais qu’il me restait des graines, mais non ! Tant pis, j’irai cherché quelques plants pour mettre dans Tutti-fruti.
Kit d’analyse de sol
Je voulais aussi avancer sur le nettoyage du potager afin de récolter de la terre pour réaliser le test du kit d’analyse que Botanic m’a envoyé. Je vous avais présenté le kit ici lors de notre visite chez Botanic.
Ca fait 2 semaines que le kit est posé sur mon bureau, mais le temps (surtout le mauvais) a décidé que je devrais patienter…
6 ou 7 pelletées profondes (20 à 25cm) mélangées dans un grand seau pour en récupérer 500g pour le test.
Puis, on dépose la poche de terre dans l’enveloppe en compagnie de la fiche de renseignement. Il n’y a plus qu’à poster et attendre !
Mais bon, le temps étant toujours aux averses, je n’ai pas encore réussi ni à ramasser ma terre pour l’analyse, ni à installer le moindre légume sur la semaine !
Espérons que le WE soit un peu plus clément !
Tracteur-Tondeuse Mc Cullogh M105-85F
Pour ceux qui nous suivent sur FB, vous avez pu voir que Grand-Chef avait eu un nouveau jouet. Pour les autres, c’est donc un scoop : un nouveau tracteur-tondeuse est arrivé !
Fin de vie
Notre ancien tracteur-tondeuse nous a abandonné après presque 30 ans de service. Pas 30 ans chez nous …
En fait, c’était un cadeau d’un ami, qui investissait dans un nouveau modèle et ne pouvait se résoudre à s’en débarrasser car il tournait toujours. C’est comme ça que le tracteur est arrivé à la maison en 2000 et nous a bien rendu service depuis.
C’était un tracteur de la marque Bernard avec 4 roues directrices et une coupe de 120cm.
Mais depuis quelques années, la coupe n’en pouvait plus : le châssis de la coupe était rongé par la rouille et avait été consolidé par Grand Chef. Vu l’age du tracteur, nous n’arrivions pas à trouver des lames pour remplacer celles d’origine, donc Grand Chef les affutait régulièrement, mais le résultat était de moins en moins bon !
Et finalement, c’est la direction qui a lâché. Cela faisait beaucoup de frais …nous avons donc envisagé son changement !
Pour information, nous avons rendu le tracteur à notre ami, qui a réussi à refaire la direction et qui s’en sert donc uniquement comme tracteur !
Choisir un remplaçant
Internet
Pour trouver un remplaçant, Grand Chef fait d’abord quelques recherches sur internet. Quelques critères sont importants pour nous :
– rayon de braquage : il doit être le plus petit possible afin de permettre de faire le tour des arbres
– mulching ou ramassage : l’ancien tracteur n’avait pas de bac, nous avons donc pris l’habitude de laisser en place les déchets de tonte. Le gazon s’en porte bien alors nous partons sur une version mulching
– largeur de coupe : 80cm mini. L’ancien tracteur avec une largeur de coupe de 120cm, idéal pour les grands jardins. Mais comme il y a a de plus en plus de massifs et donc de moins en moins gazon, nous pouvons diminuer la largeur de coupe. Nous n’avons pas voulu descendre à 60cm, car cette largeur nous parait vraiment petite, mais du coup, cela exclut tous les petits « riders » un peu fun
– le prix : plutôt raisonnable !
Avec ces critères, nous avons une bonne idée de ce qui peut nous convenir et notons quelques modèles.
Conseil de PRO
Grand Chef passe alors chez un spécialiste local de matériel pour jardin. Après explication des contraintes du terrain, le vendeur l’oriente sur un modèle que nous avions sélectionné. Mais comme il ne vend que des produits de marque, le modèle en question est 1000 euros plus cher que son équivalent dans une sous-marque.
Nous apprécions donc les conseils du PRO et bloquons notre choix sur le tracteur-tondeuse Mc Cullogh M105-85F.
Le site McCullogh.com le décrit comme : »La tondeuse autoportée à coupe frontale McCulloch M105-85F est idéale pour les terrains de taille moyenne et offre une excellente visibilité de tonte. La direction est positionnée sur les roues arrière et la traction sur les roues avant pour une grande maniabilité. Son centre de gravité est plus bas pour plus de stabilité et une meilleure traction. Dotée de 2 lames à double fonction : Elle éjecte latéralement l’herbe et dispose de la fonction mulching »
Achat et Livraison
Je ne vais pas vous saouler avec les modalités d’achat et de livraison. Mais pour le fun, voici quelques anecdotes !
Chez Leroy Merlin, nous avons trouvé le tracteur sur leur site avec une information indiquant qu’il fallait voir avec le magasin le plus proche. Nous nous rendons donc en magasin. Le vendeur nous annonce alors que le tracteur sera livré en magasin ! Et on le ramène comment à la maison ? Vous n’avez qu’à louer une camionnette. Leroy Merlin a donc perdu la vente : nous l’avions trouvé à 50 euros moins cher sur internet et livré à domicile !
Chez Ubaldi.com, c’est la que nous trouvons le meilleur prix (1999 euros), livraison gratuite et en 7 jours. C’est parfait…Et oui, il ne faut pas trainer, le gazon continue de pousser et la petite tondeuse (coupe 40 cm) apprécie peu de faire toute la surface. Bon, la livraison a mis un peu plus que 7 jours car le transporteur qui avait vu « tondeuse » n’avait pas de camion pour transporter une tondeuse de 200 kg !
Essai
Bon, le tracteur est enfin arrivé. Après la mise en charge de la batterie, Grand Chef a enfin pu tester son nouveau jouet.
Monter au jardin
Le jardin est plus haut que la terrasse. Nous avons donc une pente (rampe) d’accès au jardin.
Problème : le nouveau tracteur n’arrive pas à monter. Stupeur !
En fait, techniquement, le tracteur est capable de monter, nous avions vérifié qu’il pouvait être utilisé en pente. Mais ici dans la montée, le tracteur pose à l’avant sur la coupe et à l’arrière sur les roues directrices, mais les roues motrices sont au milieu et ne touchent pas le sol. Grand Chef a essayé en marche avant ou arrière : pas moyen !
Bon, en posant une planche, le tracteur prend enfin de l’adhérence et accède au jardin….
Solution: dépaver et repaver pour modifier la pente, mais ce n’est pas pour tout de suite
Maniabilité
Coté maniabilité, le tracteur se débrouille bien.
Avec sa coupe à l’avant et sa petite largeur, Grand Chef arrive à atteindre les endroits où il ne pouvait aller avant avec l’ancien tracteur. Du coup, plus besoin de la petite tondeuse pour faire le Sous-Bois ou le dessous du portique.
Pour le tour des arbres, ça marche plus ou moins bien. Le rayon de braquage ne permet pas de faire le tour comme avec l’ancien tracteur. Mais avec quelques manoeuvres, Grand chef y arrive !
Pour le tour des massifs, c’est autre chose ! Grand Chef arrive à s’approcher des massifs, mais les nombreuses courbes des massifs posent problème. En fait, l’arrière du tracteur où se trouve les roues directrices se déporte et grimpe dans les massifs. Après plusieurs passages, Grand Chef s’en sort mieux, mais c’est clair il faut que je modifie la forme des massifs. ( Oh zut, je vais devoir agrandir mes massifs !)
Vitesse
Coté vitesse, Grand Chef est très déçu !
En première, c’est impeccable pour faire les bords de massifs et les coins un peu compliqués, mais un peu lent pour les lignes droites.
En seconde, la vitesse est trop rapide et Grand Chef est franchement secoué. Même après avoir dégonflé les pneus, la seconde est difficilement utilisable.
J’ai aussi fait un essai en seconde : j’ai été secoué comme un cocotier et mon dos a pris cher. J’ai fini par faire toute la surface en première….ça laisse le temps de profiter des couleurs et des parfums du jardin !
L’embrayage est également un peu sec, surtout pour la marche arrière. Mais bon, c’est aussi une habitude à prendre et puis, je pense que ça va s’améliorer avec le temps.
Mulching
Le mulching est une technique de coupe qui permet de découper les tailles de gazon en tous petits morceaux qui restent sur le gazon et servent d’engrais.
Le précédent tracteur n’avait pas cette option, mais nous laissions déjà en place les déchets de coupe.
Avec ce nouveau tracteur, nous apprécions le résultat : le gazon est propre, il ne reste pas de gros paquets comme avec l’ancien tracteur.
Le résultat est visible jusque dans la maison puisque le chien ne nous ramène plus des grands brins d’herbe dans ses poils, mais des morceaux tous petits !
Conclusion
Grand Chef est un peu déçu, mais conscient que nous avions un modèle haut gamme et que nous l’avons remplacé par un premier prix.
Le seul vrai problème est l’étagement de la boite de vitesse qui n’est pas du tout adapté à un terrain un peu bosselé.
Coté maniabilité, avec un peu d’habitude, le tracteur passe presque partout.
Nous apprécions le résultat de la coupe : le gazon retrouve une belle uniformité.
Voilà pour une présentation objective (et non sponsorisée) du tracteur-Tondeuse Mc Cullogh M105-85F.
Fête des plantes à la Feuillerie-Celles
Je n’avais pas prévu de me rendre à Celles cette année. J’avais déjà fait quelques belles dépenses à Locon ! Mais Sophie du Jardin c’est tout m’a contacté me demandant si ça me tentait de la rejoindre à Celles. Je n’ai même pas hésité !
Samedi 26 avril, nous sommes donc partis de bon matin avec Grand Chef pour rejoindre Sophie entre 10h et 10h30 à l’entrée. Arrivés à 10h, nous avons rejoint la file d’attente et avancé à petits pas vers l’entrée, franchement impressionnés par le monde !
La Feuillerie
La Feuillerie est d’abord un magnifique parc, plantés de milliers de rhododendrons, d’azalées et d’arbres en tout genre. Et comme cette année, les rhodos sont en avance, c’est un délice de se promener dans les allées fleuries. Grand Chef m’a interpellé pour me montrer le bel arbre à mouchoir (Davidia involucrata) tout en fleur.
Rien que pour le parc, cette sortie vaut le coup !
Fête des plantes
Cette fête des plantes rassemblent plus de 70 exposants. Nous y retrouvons les pépiniéristes présents à Locon, comme T. Delabroye, JP Hennebelle, Jérome au fil de l’eau …. et d’autres, fidèles à la Feuillerie. Tout le monde est là pour nous proposer ses nouveautés et ses plus belles beautés. Cette année, c’est le calycanthus floridus qui a la cote, nous en rencontrons sur plusieurs stands.
Je bave devant tous les acers, ceux-ci ne supportent pas ma terre à pommes de terre et meurent doucement. Je suis raisonnable et je ne craque pas !
Quelques achats
J’ai trouvé les prix assez élevés dans l’ensemble et comme le prix de l’entrée n’est pas non plus négligeable : 8euros par personnes ( ça fait déjà 16euros pour Grand Chef et moi), j’ai été très raisonnable.
J’ai craqué sur 2 pieds de pensées mauves et un plant de phlox subulata blanc pour installer dans mon massif de blanc. Au moment de payer, le pépiniériste me dit: « c’est 5euros les 4 plants, vous n’en prenez que 3 ? » Ben non, j’ai pris un petit pied d’aubriete mauve foncé au feuillage clair.
Puis, chez Mela-Rosa, j’ai craqué sur le rosier grimpant « Summer Wine ». J’aurai bien pris tous les rosiers rien que pour le plaisir de discuter avec Jean-Lin, généreux en conseils. J’ai aussi apprécié le conditionnement des rosiers dans un bout de toile de jute. « Vous le plantez avec son emballage » me dit Jean-Lin. « La toile de jute va se décomposer ! »
J’ai aussi craqué sur un pied de rumex sanguineus, pour apporter de la couleur au potager.
Je voulais aussi prendre des plants de tomates chez Ortie Culture. Mais quand nous sommes repassés à la fin de notre tour, il n’y avait plus rien !
Des rencontres
Les fêtes des plantes sont aussi le moment de rencontrer d’autres passionnés.
Quand nous faisions la queue pour l’entrée, nous suivions Isabelle de Little Bit of Paradise, mais je n’ai pas osé la déranger.
Puis chez Mela-Rosa, nous rencontrons David et sa femme du blog plaisir-jardin. Nous papotons un moment et espérons nous croiser à nouveau….
A midi, Sophie avait donné rendez-vous à quelques amis, nous partageons le repas avec eux. Puis nous décidons de finir notre tour.
Grand Chef n’a rien dit, mais je sais que vers 16h30 est retransmise la demi-finale de la HCUP (Rugby) entre Clermont et Saracens. Il nous reste juste le temps de rentrer et de partager ainsi la journée entre toutes les passions.
Une belle journée dans un cadre superbe avec en prime le soleil !
PS : Pour ceux et celles qui n’ont pas assouvi leur besoin de dépenser, ce sont les Printentations chez Botanic jusqu’au 6 mai avec toute une sélection de végétaux, plants de légumes bio, outils et produits écologiques pour jardiner au naturel, à des prix promotionnels et aussi des cadeaux à gagner !
Avril au jardin
Cette année, le mois d’Avril est vraiment un régal au jardin.
Les floraisons sont en avancent et le jardin prend un petit air d’été
Carré Gauche
Dans « Carré Gauche« , les hellebores jaunes continuent leur spectacle. Il faut que j’enlève quelques feuilles pour continuer d’apprécier la fanaison des fleurs. Les muscaris, en fleur depuis mi-mars, accompagnent une primevère eliator un peu en retard !
Carré Droit
Dans « Carré Droit« , c’est toujours l’heuchère « Caramel » qui tient la vedette. J’ai divisé et installé le petit carex « Shiro » dans 2 petits pots histoire d’éclairer un peu le bas de la pompe.
Au Sous-Bois
Au « Sous-Bois« , les feuillages font leur show : l’arum qui n’a pas eu a souffrir de l’hiver a déjà des belles grandes feuilles, les pulmonaires animent le sol et les hydrangeas pétiolaris ont couvert le mur.
Autour de la Cabane
Autour de la cabane, l’ambiance s’installe. J’ai rempoté le pied de prêle japonaise dans un pot un peu plus grand et je l’ai installé dans la réserve d’eau. J’espère que ça va aller : le niveau est déjà bien bas, suite au manque d’eau du mois d’avril et mars.
Overdose
Dans Overdose, les tulipes fosteriana « Purissima » continuent leur floraison et animent le massif en attendant la floraison du Viburnum plicatum Mariesii. Les graminées démarrent enfin, surtout depuis que j’ai mis des bouts de bois autour de la touffe pour empêcher Bob, le chat de la maison, de s’y installer.
Too Much
Du rose et du pourpre pour le massif « Too Much« .
Du rose avec les primevères sauvages du jardin et la belle primevère sieboldii « Sangoguko » , le coeur de Marie (dicentra) et l’heuchère « Beaujolais »
Du pourpre avec le geranium Maculatum « Espresso » et les ophiopogons presque noir
Le bout de la Haie
Le bout de la Haie est franchement coloré : l’azalée japonaise fushia est déjà en fleur en compagnie du rhododendron « President Roosevelt ». Et cette année, les giroflées viennent apporter leur couleur et leur parfum.
Butte du Pêcher
Sur la butte du Pêcher, les couleurs se sont un peu calmées, mais il reste encore de belles floraisons.
Un duo de primevère jaune d’or avec la belle anémone pulsatile rouge. La pivoine arbustive dévoile sa première fleur en compagnie d’un Coeur de Marie.
Les Tonnelles
Au pieds des Tonnelles, le mauve s’installe avec l’aubriete mais aussi la giroflée « Bowles Mauve » qui se porte à merveille après cet hiver doux.
Derrière la Piscine
Dans le massif « Derrière la Piscine », les couleurs sont pétillantes grâce aux osteospermums qui ont résisté à l’hiver et ont repris leur floraison. Un joyeux fouillis coloré !
Vue générale
Pour finir mon tour, je savoure le gazon fraichement tondu par Grand Chef et son nouveau jouet.