Archive pour 2015
Fumier de Cheval
Il y a quelques semaines, un cavalier et sa monture ont eu la délicatesse de me laisser un joli crottin juste devant la porte d’entrée.
Et oui, chez nous, les cavaliers se promènent sur les trottoirs !
Comme je partais travailler, je n’ai pas pris le temps de le ramasser. Mais en rentrant, Grand Chef s’est empressé de le ramasser et de le mettre de coté.
Je sais bien sur que le crottin de cheval est bon pour le jardin. Mais je n’avais aucune idée de son mode d’utilisation.
Virus, le chien de la maison, en a tout de suite trouvé une utilisation : il en a mangé une bonne partie….C’est l’inconvénient quand on a un chien végétarien !
Bon à part cette utilisation, que faire de ce beau crottin ?
Et puis, la semaine dernière, en faisant mes courses dans mon hyper habituel, je n’ai pas pu résister : j’ai craqué sur une promotion de fumier de cheval composté.
3 sac de 25kg pour moins de 10euros. Ca me paraissait intéressant !
Et en fin de semaine, un ami qui a un cheval, m’a ramené un grand sac de fumier de cheval frais.
Me voilà bien équipée en fumier de cheval, mais je ne savais toujours pas comment l’utiliser !
Alors quelques heures sur internet, site, forum….J’ai mal au crane mais je commence à me faire une idée !
Crottin de cheval
Pas facile de savoir comment utiliser le crottin de cheval pur (sans paille et sans urine).
Certains indiquent qu’il peut être utilisé dans l’état, alors que d’autres conseillent de le composter
Certains y réalisent des semis, d’autres conseillent de l’installer loin des plantes pour éviter les brulures
Certains conseillent de le dispersez soigneusement lors de l’épandage en surface. Cette opération est à réaliser au moment de la préparation du sol pour les cultures potagères, bien avant la plantation.
Ainsi installé avant les plantations, le crottin a le temps de se décomposer sans bruler les racines des plantes.
D’autres conseillent de l’utiliser en paillage au pied des fruitiers, pour butter les pommes de terres ou pailler les courgettes en été.
Difficile de s’y retrouver….
Ce qui est sur c’est qu’il se décompose très vite et qu’il est idéal pour alléger les terres argileuses du fait de sa composition.
Je crois que je vais essayer d’en mettre au potager, principalement là où j’installerai les cornichons et les courgettes ! En ce moment, il n’y a rien. Je ne risque pas de bruler mes plantations. Et on verra ! En espérant que mon chien ne mange pas tout …
Fumier de cheval frais
Le fumier de cheval frais ne peut pas être utilisé dans l’état. Il faut le composter de 6 à 9 mois.
Ensuite, il s’utilise comme du compost.
Pourquoi composter ?
Le fumier frais peut contenir des germes pathogènes ainsi que des graines d’adventices et aussi, sa décomposition nécessite une quantité d’azote importante.
Cet azote sera puisé dans la terre et ne sera donc plus disponible pour les plantations futures.
Comment composter ?
Pour le compostage, il est conseiller de le travailler en tas (pas trop gros car il peut prendre feu en gros tas) et de bien le remuer.
Si le fumier est vraiment sec, on peut y ajouter d’autres déchets verts. Ce qui améliore encore sa valeur fertilisante, notamment du coté du phosphore.
Autre utilisation
Le fumier frais non composté peut être utilisé dans la création de couches chaudes.
En effet, en se décomposant, le fumier de cheval chauffe et permet de démarrer les cultures précoces.
Dans ce cas, il faut une couche de 30-40cm de fumier, puis une couche de 15-20cm de terre et terreau.
La température varie suivant le type de couche, plus de 30°C au début du compostage ( voir 70°C du 7 au 10ème jour), entre 12 et 20°C suivant le mélange effectué sur le fumier.
Plus on y met de feuille, plus le compostage dure mais la température monte moins.
Par contre, il faut attendre que la température redescende vers 25°C pour y faire les semis.
Pour ma part, je crois que je vais le composter. Je pourrais donc l’utiliser au jardin l’année prochaine.
Fumier de cheval composté
Le fumier de cheval composté s’utilise en l’état.
Au printemps, on peut utiliser le fumier composté comme paillage régénérant, notamment pour les rosiers, fruitiers, tomates, melons, courges et autres cucurbitacées.
Par contre, je n’ai pas trouvé d’information sur la quantité à disposer auprès des plantes.
Je pense que je vais faire un bon paillis autour des rosiers. D’ici un mois ou deux, je grifferai pour l’incorporer au sol. On verra si mes rosiers apprécient !
Pour le potager, je vais en épandre une bonne couche maintenant. Et j’en remettrai surement autour des courgettes et tomates quand je les mettrais en place.
Et vous, utilisez-vous le fumier de cheval ? Et comment ?
Ca m’intéresse !
Premiers hellebores
Après une semaine de froid, le jardin se porte plutôt bien.
Je profite du temps sec pour faire mon tour et apprécier les couleurs qui s’installent !
Au Sous-bois
Au Sous-Bois, les nombreux pieds d’hellebores préparent leur floraison.
Il y en a des roses, des jaunes, des simples, des doubles….
Je me régale des premiers boutons.
J’adore ces boutons colorés sertis dans un écran de feuilles vert tendre !
Au Sous-bois, il n’y a pas que les hellebores qui se réveillent.
Le cyclamen coum est en fleur et le camelia planté l’année dernière prépare ses boutons.
Derrière la piscine
Derrière la piscine, c’est un petit pied d’hellebore qui a ma préférence.
Je ne connais pas sa variété, mais c’est le premier que j’ai installé au jardin.
Il me vient du jardin de la grand-mère de Grand Chef.
C’est grâce à lui que j’ai commencé à m’intéresser à cette plante qui fleurit en hiver et apporte de belles touffes de couleur.
C’est aussi grâce à lui que j’ai découvert la pépinière de Thierry et Sandrine Delabroye, qui nous régale chaque année de ces nouvelles obtentions.
Tiens d’ailleurs, il faudrait que je leur demande si ils connaissent l’origine de ce plant.
Butte du Pêcher
Autour du pêcher, 2 pieds d’hellebore animent le massif depuis 2007.
Les 2 pieds sont devenus énormes.
J’ai installé depuis 2 autres pieds.
Un jaune avec un coeur d’anémone, qui n’est encore qu’en bouton.
Un jaune à fleur simple mais au feuillage jaune qui est déjà bien en fleur.
Ses fleurs sont assez grandes et se redressent un peu pour nous faire admirer son joli coeur jaune d’or.
Par contre, il est un peu plus bas que les autres hellebores orientalis.
En tous cas, même perdu au milieu du massif, il ne passe pas inaperçu !
Au pied du seringat
Au pied du seringat, il y a plusieurs pieds d’hellebores.
Certains n’ont pas encore démarré leur boutons.
Mais d’autres animent déjà le massif !
Celui-ci est une version à fleur ronde rouge très foncé.
J’adore ces boutons très foncé au creux du feuillage qui présente un peu de teinte rouge.
Celui-ci présente aussi des fleurs simples.
J’ai choisi une variété colorée sur le dessus des tépales pour en profiter même si ils ne redressent pas la tête.
Ces 2 plants sont installés depuis 2010.
Ils ont eu du mal à s’installer avec les premiers hivers plutôt rigoureux. Mais cette année, il devraient être magnifiques.
Celui-ci n’est pas un hellebore orientalis comme les précédents, mais un hellebore niger.
Ses fleurs sont plus grandes et se tiennent bien droites.
Par contre, ils apprécient peu ma terre lourde et gorgée d’eau l’hiver et ont tendance à disparaitre au bout de quelques années.
C’est dommage car ils sont plus précoces que les orientalis et démarrent leur floraison plutôt mi-décembre.
Comme pour les orientalis, je coupe les feuilles au moment de la floraison pour bien profiter des fleurs !
Voilà pour les premiers hellebores du jardin.
Ca fait du bien de les retrouver … mais ce n’est que le début !
En février, ce sera l’explosion de couleur.
Oiseaux : bilan 2014
En discutant ce WE avec Grand Chef, je me suis rendue compte que nous étions tous 2 très attentifs aux oiseaux du jardin.
Il faut dire que le temps a franchement fraichi et du coup, nos amis ailés sont ravis de passer prendre quelques graines ou un peu de gras. Et nous, nous profitons du passage des mésanges, merles … un joyeux ballet !
Mais je suis quand même inquiète !
Les Corbeaux et Geais
C’est vers eux que va mon inquiétude !
Depuis plusieurs années, nous profitons d’un couple de geais qui vient à la belle saison picorer dans les cerisiers ou les pruniers.
Nous avons aussi un couple de corbeaux qui règnent en maitre sur les environs. Je les entendais souvent croasser pendant mes séances de jardinage, je les ai même vu mettre en fuite une petite buse qui avait du s’aventurer sur le territoire.
Mais depuis plusieurs semaines, je ne voie plus qu’un seul corbeau !
Les travaux d’agrandissement de la clinique proche de la maison ont eu raison de leur territoire. Et oui, les travaux ont commencé par l’abattage de grands arbres. Et je crois bien que « mes » corbeaux ont du se chercher un nouveau petit nid.
Et Grand Chef de confirmer l’absence cette année des beaux geais …
Et oui, un bosquet d’arbres disparait et c’est les oiseaux les premières victimes !
Les Pies
Je ne sais pas si c’est une des conséquences des abatages d’arbres, mais cette année, nous avons eu des pies dans le jardin tout le long de l’année. Elles se promenaient dans le jardin en petit groupe de 3 à 5 individus.
Elles sont peu farouches et s’approchent au plus près de la maison. Elles viennent même jusqu’à la porte de la maison pour piquer quelques croquettes au chats. Et vous savez quoi ? Le matin, elles viennent jacasser à la porte parce qu’il n’y a plus de croquette !
Les Merles
Les merles ont franchement déserté le jardin cette année. Mais cela fait plusieurs années que je les trouve absents du jardin.
Ils viennent de revenir en nombre avec l’arrivée du froid et profitent de la nourriture installée. Ils semblent attendre le passage des mésanges qui font tomber des graines ou de la graisse et passent leur temps au sol pour ramasser les miettes tombées.
Les Mésanges
Du coté des mésanges, elles sont toujours au rendez-vous.
Certes, je trouve qu’elles sont de moins en moins nombreuses,
mais nous voyons régulièrement les mésanges charbonnières et les mésanges bleues.
En tous cas, ce sont toujours les premières à passer au resto-piaf !
La semaine dernière, un petit groupe de mésanges à longue queue (moins de 10) est passé et a fait une petite pause dans un bosquet d’arbres devant la maison.
Par contre, pour les prendre en photo, c’est toujours compliqué car elles ne tiennent pas en place !
Le Rouge-Gorge
A la belle saison, Miss, chatte chasseuse, s’est jetée sur le Rouge-Gorge qui me tenait compagnie.
J’ai crié, hurlé …et elle l’a laché.
Le Rouge-Gorge s’est échappé et Miss est reparti à la chasse ….
Je ne sais pas si il a survécu !
Mais depuis que j’ai mis à manger pour le oiseaux, tous les jours, je voie un beau Rouge-Gorge venir se régaler au resto-piaf !
Je suis ravie de le retrouver, même si ce n’est pas le même !
Le Pinson des arbres
Celui-ci est nouveau au jardin. Nous l’avons d’abord entendu, puis vu ! Facile de l’identifier avec robe colorée et son sifflement.
Mais quelle calamité !
Nous avons eu le tord de répondre à ses sifflements et du coup, il s’est installé quelques temps près de la maison et nous a saoulé pendant de longues journées !
Nous avons arrêté de discuter avec lui et il est parti ….
Mais depuis quelques jours, je le voie au jardin venir ramasser les miettes tombées des réserves !
Finalement, il y a pas mal d’oiseaux au jardin.
Je pensais qu’avec les 2 chats de la maison, ils n’oseraient pas s’approcher de la maison. Mais en fait, c’est tout le contraire, comme si ils savaient qu’en ce moment les chats ont du mal à quitter leur coussin !
Et pour les corbeaux et les geais, j’espère les revoir aussi en 2015.